Sur la route
Comportement routier
Le CX-5 se comporte avec aplomb presque en toute circonstance, faisant honneur à la bonne réputation de son constructeur au chapitre de l'agrément de conduite. Il n'a aucun mal à éclipser le Tribute, un véhicule mou et très peu engageant à conduire.
Agile en ville, le CX-5 s'avère aussi très dynamique sur une route sinueuse grâce au châssis finement réglé. La carrosserie relativement haute penche modérément en virage serré, mais ses mouvements demeurent progressifs et bien contenus. L'adhérence des pneus n'est jamais compromise, même au passage d'une crevasse en plein milieu d'une courbe.
On ne sent aucune trace de sous-virage sur une route en lacets, ce qui incite à y pousser le CX-5 davantage que plusieurs de ses rivaux. Nul doute que le rouage intégral joue bien son rôle pour faire discrètement pivoter le train arrière dans la direction voulue.
Le véhicule obéit d'ailleurs au doigt et à l'œil grâce à la direction très précise et linéaire, qui transmet une bonne dose de sensations de la route. Son assistance électrique bien calibrée n'est ni trop forte en virage ou sur l'autoroute, ni trop faible pour les manœuvres urbaines.
La pédale de frein progressive répond immédiatement aux sollicitations, sans mordant excessif. La puissance de freinage et l'intervention discrète du système antiblocage sont rassurantes lors d'un arrêt d'urgence.
La seule tache au bilan routier du CX-5 consiste en sa sensibilité aux vents latéraux, même modérés. Autrement, la direction est juste assez détendue au centre pour éviter que le véhicule suive trop fidèlement les ornières.
Roulement
Mazda a clairement privilégié la tenue de route au moment de mettre la suspension au point. Le calibrage ferme est tolérable avec les pneus de 17 po des versions GX et GS, dont les flancs relativement hauts absorbent leur lot d'imperfections de la chaussée. Il est impossible d'ignorer les petites bosses, mais les impacts sont bien atténués avant d'atteindre l'habitacle.
Les pneus de 19 po du modèle GT améliorent peut-être un peu la réponse en virage, mais cela se fait au détriment du confort. La fermeté de la suspension se transforme en une sécheresse irritante sur un bitume dégradé; le roulement devient presque trop agité, même sur l'autoroute.
Enfin, toutes les versions ont une cabine relativement bruyante en dépit des mesures d'insonorisation que vante le matériel promotionnel de Mazda. Principal coupable: le tourbillonnement du vent autour des montants du pare-brise, toujours perceptible dès 100 km/h.
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