Performance

L'ingénieux cache-bagages accroché au hayon ne nuit jamais au chargement.

L'habitacle est élégant, bien assemblé et soigneusement fini.

La plupart des commandes sont logiques, y compris celles du climatiseur automatique.

Les cadrans combinent une allure attrayante avec une consultation aisée.

L'interface à écran tactile de la radio, du GPS et de la connexion Bluetooth est assez logique.

La grille est nettement mieux intégrée que le «sourire béat» de certaines autres Mazda.

Les pneus de 19 po à profil bas du modèle GT coûteront cher à remplacer.

La visibilité est bonne, sauf pour la vérification des angles morts à l'arrière.

Les versions GS et GT ont un système de surveillance des angles morts très efficace.

Une béquille classique soutient le lourd capot, qui bénéficie d'une membrane isolante.

Le grand dégagement au toit permet de positionner le siège à la hauteur voulue.

Les sièges avant fournissent un excellent soutien, notamment pour les cuisses.

La portée suffisante du volant télescopique contribue à la bonne position de conduite.

Les places arrière sont spacieuses, mais la banquette pourrait être plus confortable.

L'espace de chargement est logeable grâce à la bonne hauteur sous les glaces.

Les dossiers arrière composent une surface quasi plane avec le plancher du coffre.

La section centrale du dossier se replie séparément dans les modèles GS et GT.

Moteur
Bien qu'il soit l'un des plus légers de sa catégorie, le CX-5 pèse tout de même environ 1 500 kg. Le petit 4 cyl. de 155 ch suffit-il à déplacer convenablement cette masse?

En conduite urbaine, ça peut aller. Le faible couple à bas régime devient toutefois flagrant en terrain montagneux ou au moment des dépassements, à plus forte raison si quatre ou cinq personnes prennent place à bord. Il faut alors pousser le moteur au-dessus des 3 500 tr/min pour obtenir des reprises tout au plus modestes.

Heureusement, il grimpe sans hésiter jusqu'au pic de puissance situé à 6 000 tr/min. Sa douceur acceptable – sauf après les démarrages à froid, ponctués de vibrations disgracieuses – permet de mieux composer avec son caractère bruyant en accélération. Un bourdonnement sourd, mais léger, subsiste à vitesse d'autoroute, particulièrement avec la transmission automatique.

Boîtes de vitesses
La boîte manuelle du CX-5 a tout pour combler les mordus de la chose. La course courte et ultra précise de son petit levier se combine avec un embrayage impeccable; même la pédale de frein et l'accélérateur sont bien disposés pour effectuer la manœuvre du talon-pointe.

À cela s'ajoutent des rapports bien étagés qui tirent un bon parti du moteur sans le faire tourner trop vite sur l'autoroute (2 500 tr/min à 100 km/h). Mais attention: de nombreux changements de vitesses s'imposent quand même pour exploiter la puissance limitée.

Les personnes que cette tâche indispose – ou celles qui désirent le rouage intégral, non offert avec la boîte manuelle – seront assez bien servies par la transmission automatique. Elle passe les rapports de manière presque aussi douce et franche qu'une boîte séquentielle à double embrayage, sans donner les à-coups souvent associés à ce type de transmission. Elle conserve le bon rapport dans les montées et elle rétrograde d'elle-même dans les descentes pour fournir un peu de frein-moteur. Par ailleurs, son mode manuel rapide est fort agréable en conduite sportive.

Hélas, elle présente un irritant de plus en plus courant dans l'industrie: elle saute aux rapports supérieurs de façon quasi hyperactive. Il n'est pas rare de voir le moteur tourner à 1 500 tr/min ou moins en ville, ce qui ne laisse aucun espoir d'accélération sans que la transmission rétrograde d'une, deux, voire trois vitesses. Elle exécute au moins cette tâche sans hésiter, moyennant une légère pression additionnelle sur l'accélérateur.

Une telle programmation vise clairement à favoriser l'économie d'essence. L'objectif est certes louable, mais il est dommage que le résultat nuise à l'agrément du véhicule au quotidien.

Consommation d’essence
L'artillerie Skyactiv ne rend pas le CX-5 très véloce, mais elle tient ses promesses en matière d'économie de carburant. Notre version GT automatique a consommé 8,6 L/100 km durant notre parcours d'essai mixte ville/route; il s'agit d'un des plus faibles résultats que nous ayons obtenus dans un utilitaire compact à 4 cyl. à rouage intégral.

Mieux encore, nous avons mesuré 7,9 L/100 km dans la version manuelle à traction au terme d'un aller-retour Laval – Saint-Georges-de-Beauce avec cinq personnes à bord, le climatiseur en marche et une vitesse courante de 118 km/h sur l'autoroute.