Performance
Moteur
BMW est reconnu depuis belle lurette pour le rendement exceptionnel de ses 6 cyl. en ligne. La version non turbo qui équipe le X3 de base respecte la tradition en mariant une douceur exemplaire, une sonorité exaltante et de vigoureuses performances. Même si son couple paraît un peu faible sur papier, il répond présent sur toute la plage de régime. Résultat: des accélérations linéaires et des reprises rapides qui rendent la conduite très agréable sur les routes secondaires.
Le moteur de la version xDrive35i, que nous avons brièvement essayée, pousse la note encore plus loin grâce au formidable souffle du turbocompresseur. Ce dernier entre en fonction presque aussitôt qu’on touche la commande des gaz, ce qui permet de propulser le véhicule à haute vitesse en un clin d’œil. Les conducteurs pressés se délecteront de cette motorisation, qui est toutefois superflue dans la plupart des circonstances.
Boîte de vitesses
La transmission automatique sert généralement bien cette paire d’excellents moteurs. Ses huit rapports bien étagés leur permettent d’évoluer constamment au cœur de leur plage de puissance, tout en maintenant le régime de croisière très bas pour favoriser l’économie d’essence.
Elle hésite parfois à rétrograder de plus d’un rapport, mais cela ne devient agaçant que si de fortes reprises sont nécessaires. Le reste du temps, le couple du moteur compense cette petite paresse de la boîte.
Le mode Sport rend d’ailleurs ses réactions plus vives tout en retardant le passage aux rapports supérieurs. Il est tout indiqué pour les balades sur les routes de campagne sineuses, où il s’avère même plus pratique que la fonction manuelle sans embrayage vu le nombre effarant de vitesses à passer.
Malheureusement, aucun des modes de la transmission ne rend l’accélérateur linéaire au moment des départs. Le véhicule n’avance presque pas si on appuie légèrement sur la pédale, et il bondit sèchement en avant lorsqu’on applique une pression un peu plus forte. Cette réaction déconcertante rend la conduite urbaine fastidieuse, à plus forte raison dans la circulation dense.
Consommation d’essence
Non seulement le moteur de base est amplement performant en conduite quotidienne, mais il tient assez bien ses promesses en matière de rendement énergétique. Nous avons mesuré une consommation de 9,7 L/100 km sur un parcours constitué à 80 % de routes secondaires et à 20 % de chemins de gravier dans un parc national québécois. Ce résultat est presque égal à la cote de consommation sur route de 9,4 L/100 km publiée par l’Agence de la protection de l’environnement des États-Unis.
En utilisation mixte ville/route, notre mesure de 11,3 L/100 km colle aussi de très près à la donnée combinée fournie par l’organisme américain.
Seul hic: les deux moteurs proposés nécessitent de l’essence super.
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