Nos conclusions
La Subaru BRZ est une voiture exceptionnelle à conduire sur les routes qui lui rendent justice. Elle paraîtra très agréable aux amateurs du genre, se démarquant par un équilibre remarquable combiné à une grande agilité. Il s’agit d’une voiture plaisamment directe dont les commandes et systèmes travaillent tous en harmonie. Cette Subaru, de même que sa semblable vendue sous la marque Scion, offre un niveau de performance considérable pour une fraction du prix de gros canons comme la Nissan 370Z. Pour son prix, elle offre une expérience inédite.
Qui plus est, à la revente, l’APA prévoit une forte demande et donc une valeur élevée. Les autres petits modèles sportifs issus de Toyota et de Subaru, comme les Corolla GTS, Celica et Impreza WRX, ont suivi cette tendance.
En revanche, la BRZ demande au conducteur de sacrifier une part considérable de l’aspect pratique d’une voiture. Au Québec en particulier, les routes qui permettront au conducteur de jouir pleinement de sa voiture n’existent à peu près pas. Des voitures comme la Volkswagen Golf GTI et la Mini Cooper S offrent un plaisir de conduire très relevé avec un habitacle de finition plus raffinée, la capacité d’accueillir quatre occupants (à titre occasionnel pour la Mini), un niveau de confort supérieur et de plus grandes aptitudes hivernales. Quant à elle, la Mazda MX-5 promet, avec son toit rétractable, une expérience de conduite estivale plus originale que la BRZ.
Quoi qu’il en soit, Subaru ne sera pas troublée par cette perspective. La BRZ est destinée à un petit marché spécialisé et existe en bonne partie pour des raisons d’image de marque. Les 800 exemplaires alloués au marché canadien en 2012 se sont rapidement envolés et l’on peut s’attendre à des résultats semblables en 2013.
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