Performance
Moteur
Les 200 chevaux du quatre cylindres de la Subaru suffisent amplement à fournir de vives accélérations à toutes les vitesses, en partie grâce au poids réduit de la voiture. Ce moteur répond au doigt et à l’œil aux décisions du conducteur et accède volontiers aux plus hauts régimes. Notons cependant que lorsqu’on appuie de nouveau sur l’accélérateur, après un freinage par exemple, l’arrivée de la puissance est légèrement abrupte et exige un surcroît d’attention pour éviter de perturber l’équilibre de la voiture.
Bien qu’il s’agisse d’une mécanique pointue qui demande d’utiliser la transmission pour conserver un régime moteur élevé, la montée en puissance se fait de façon progressive au-delà de 3 000 tr/min. Au-dessus de ce seuil, le son unique du moteur envahit sans équivoque l’habitacle, ce qui convient à la vocation de la voiture.
Fait à noter, l’habitacle de la BRZ équipée de la transmission automatique a semblé nettement plus silencieux à nos essayeurs.
Transmission
- Boîte manuelle: Les six rapports de la boîte manuelle sont courts et impeccablement étagés; le dosage de son embrayage ne pose pas problème. Son levier au mouvement précis demande à l’occasion un certain effort afin d’engager un rapport, trait probablement exacerbé par sa courte course.
- Boîte automatique: Exceptionnellement, la transmission automatique à six rapports n’a pas d’effet négatif sur la conduite de la Subaru. Son passage rapide des rapports, son faible glissement sous accélération et sa rétrogradation sans secousse en font un choix digne de considération, d’autant plus qu’elle réduit la consommation d’essence, du moins selon les cotes du constructeur. La conduite engage certes moins le conducteur qu’avec une boîte manuelle, mais est plus sereine au quotidien. Bien qu’il n’ait pas eu l’occasion de conduire les deux versions de la BRZ sur piste, notre pilote était convaincu que le rendement des deux transmissions aurait été quasiment égal.

Comportement routier
La BRZ brille par son équilibre et sa stabilité, particulièrement sur route sinueuse. Le train avant plonge dans les virages au gré du conducteur presque sans provoquer de roulis, la grande adhérence en courbe est couronnée d’un décrochage prévisible et très graduel des quatre pneus à la limite et la sortie de virage est enivrante en partie grâce aux roues motrices arrière, qui gagnent en traction sous accélération, et au différentiel autobloquant, qui limite le patinage de la roue motrice située du côté intérieur du virage. Les capacités du bolide sont élevées et il faut conduire à un rythme très soutenu pour en approcher les limites. En dessous de ces limites, peu de voitures peuvent rivaliser avec l’agrément de conduite offert ici.
Si d’autres voitures comparables, telle la Mini Cooper S, offrent une agilité similaire, l’équilibre et la stabilité de la BRZ demeurent sans rivales dans la même gamme de prix, tandis que les grosses cylindrées plus chères, comme la Nissan 370Z, n’ont pas la même agilité à cause de leur poids beaucoup plus élevé.
Seul bémol: Bien que très précise et agréable, on aurait cependant espéré plus de vivacité de la part de la direction.
Roulement
Le roulement de la BRZ est très ferme et peu adapté aux routes du Québec, en particulier dans la région de Montréal. Sa suspension offre un roulement un peu plus rigide que celui de la Mazda MX-5, mais plus clément que celui d’une Mini Cooper S dotée de roues du même diamètre.
Consommation
La BRZ s’avère assez économique à conduire. Son économie d’essence est comparable à celle d’une berline de taille moyenne mue par un moteur quatre cylindres.
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