Dedans

Le becquet arrière est inclus dans l’ensemble.

Touche stylistique, les bosselages du toit évoquent ceux des voitures de course d’une époque révolue.

Monté bas, le moteur est surmonté de deux renforts qui unissent les tourelles de suspension au mur pare-feu.

Au second plan: la jumelle de la BRZ chez Toyota, la Scion FR-S. Sa calandre est différente.

Les feux de croisement au xénon sont de série.

La garde au sol réduite et le centre de gravité bas de la BRZ sont typiques des sportives plus pointues.

La BRZ ne prend pas part à la course à la puissance, mais ses performances moteur sont très vives.

L’arrière-train de la BRZ sans ensemble Sport-tech (donc sans becquet) est identique à celui de la Scion.

Habitacle de la BRZ avec climatisation automatique et transmission automatique.

Très enveloppants, les sièges de la BRZ offrent un excellent maintien latéral.

À toutes fins utiles, les BRZ et FR-S sont mécaniquement identiques.

On est assis bas dans la BRZ, mais une fois qu’on a réussi à y prendre place, ses sièges sont confortables.

Scion substitue une radio plus traditionnelle au combiné divertissement et navigation de Subaru.

Les sièges de la FR-S sont entièrement en tissu, tout comme en équipement standard chez Subaru.

Sous le capot de la Scion FR-S : même mécanique. Les deux paires de cylindres sont situées de part et d’autre du moteur.

Accès
L’accès aux places avant de la Subaru BRZ exige une certaine souplesse, car l’assise très basse impose une position allongée des jambes. Les longues portières de la BRZ s’ouvrent presque à angle droit, ce qui facilite la tâche, mais leurs dimensions deviennent problématiques dans un stationnement bondé. S’ils sont capables d’y prendre place, ceux qui souhaitent gagner la banquette arrière auront fort à faire; s’y engouffrer n’est pas un exercice d’élégance et s’en extirper est plus difficile encore.

À l’avant
Le conducteur est enveloppé par un siège qui décourage fortement l’embonpoint et qui, dans l’esprit du véhicule, fournit un soutien latéral irréprochable. Réglables en hauteur, les baquets avant de la BRZ se sont révélés confortables sur de longues distances. Leur support lombaire non réglable a paru confortable à nos essayeurs.

Si l’habitacle se veut intimiste, les places avant demeurent tout de même suffisamment spacieuses et accommodent les plus grands conducteurs grâce à un bon dégagement à la tête et aux jambes ainsi qu’à une colonne de direction télescopique.

Position de conduite
La vocation sportive de la Subaru se reflète aussi dans la position de conduite: jambes allongées droit devant, pédalier et volant dans l’axe du conducteur, assise au ras du sol, repose-pied substantiel, levier de vitesses à portée de la main et accélérateur qui facilite la synchronisation des rapports par la méthode du pointe-talon. Les amateurs apprécieront cette position pour son efficacité associée à un niveau de confort très acceptable. Les conducteurs aux longues jambes déploreront cependant, comme c’est trop souvent le cas, que la colonne de direction télescopique ne s’allonge pas suffisamment pour les accommoder; l’emplacement central du pédalier les oblige alors à effectuer des contorsions du genou.

Places arrière
Les deux places de la banquette arrière ne peuvent accueillir des adultes qu’à grand-peine. Selon l’ajustement des sièges avant, le dégagement aux jambes y est ténu ou inexistant. Le dégagement à la tête est suffisant, mais aucun appui-tête ne surmonte le dossier. On ne peut raisonnablement y asseoir que des enfants; des ancrages de siège d’enfant ISOFIX sont d’ailleurs intégrés au coussin.

Espace de chargement
Le coffre de la Subaru BRZ est petit, mais conforme à la norme pour une voiture de ce type. La banquette arrière se rabat pour former un plancher de chargement quasiment plat. L’ouverture du coffre est petite, mais une fois la banquette arrière rabattue, on peut charger les objets encombrants par l’ouverture des portières.

Design et finition
Le dessin et les matériaux de la cabine ne suscitent pas des impressions de luxe ou de grande originalité; ils se démarquent par un aspect fonctionnel et vaguement rétro qui n’est pas sans évoquer les coupés sportifs japonais des années 1980. Le milieu de la planche de bord est dominé par le combiné radio et navigation.
L’ensemble Sport-tech inclut la climatisation automatique, ce qui confère un aspect plus raffiné au tableau de bord en remplaçant les commandes de ventilation manuelles issues du Toyota RAV4 par un jeu de commandes uniques. Nos essayeurs n’ont pas apprécié les panneaux de garniture argentés d’aspect bon marché de Subaru, lui préférant les garnitures de la Scion.

Commandes et instruments
Les commandes simples de la BRZ sont toutes à courte portée du conducteur. Leur fonctionnement est sans surprise, les instruments sont clairs et sans frivolité. Les chiffres du cadran de vitesse sont cependant si petits qu’ils sont difficiles à lire avec précision; un second indicateur de vitesse plus clair, numérique celui-là, se trouve sur le flanc droit du compte-tours.

Audio et communication
Typique du marché japonais, un système intégré combine sur un seul écran tactile flanqué de quelques boutons les fonctions de navigation, de la radio, du lecteur de CD, des lecteurs de musique externes et des téléphones mobiles connectés par réseau Bluetooth. Son fonctionnement peut paraître curieux, mais on s’y habitue et l’affichage est clair. Seules les commandes de la radio demeurent inutilement obscures. Par ailleurs, les automobilistes audiophiles ne seront pas impressionnés par la qualité des haut-parleurs.

Ceux qui veulent utiliser le système de navigation pour sortir des sentiers battus devront se méfier, car sa base de données n’est pas des plus complètes lorsqu’on s’écarte des régions urbaines. Fait à noter, la Scion FR-S n’offre pas de dispositif de navigation, mais il faut dire qu’elle se détaille à un prix inférieur.

Rangement
À ce chapitre, la BRZ se compare au reste de sa catégorie. Le coffre à gants se révèle assez généreux et les portières comprennent un vide-poches qui peut accueillir une petite bouteille. Un autre compartiment, surmonté d’un porte-gobelets amovible, se trouve dans la console centrale, laquelle est dénuée d’accoudoir.