Sur la route

Les places arrière s'avèrent très spacieuses pour une sous-compacte.

Le haut plancher du coffre facilite son chargement, mais nuit à sa capacité.

La surface de chargement reste plane lorsque les dossiers arrière sont rabattus.

Pour agrandir le coffre sans sacrifier les places arrière, il faut retirer le plancher et le bac qu'il dissimule.

À l'image de la carrosserie, l'habitacle se révèle à la fois distinctif et soigné.

Toutes les commandes sont délicieusement classiques et logiques.

Les cadrans sont clairs, faciles à consulter et toujours bien éclairés.

Fidèle à son habiture, Kia fournit un port USB et une connexion Bluetooth de série.

La nouvelle boîte manuelle a une course plus courte et précise que l'ancienne.

Seuls les larges montants arrière nuisent à une visibilité autrement satisfaisante.

Soutenu par une béquille classique, le capot s'ouvre sur un compartiment moteur bien dégagé.

Les sièges avant fournissent un bon soutien, mais ils ne reculent pas très loin.

Même les versions de base ont fière allure grâce à plusieurs détails comme les phares antibrouillard de série.

Le porte-bagages renforce l'analogie entre la Soul et un utilitaire sport.

La haute carrosserie procure un dégagement au toit impressionnant.

Comportement routier
Tant le comportement de la Soul nous avait plu au moment de son lancement, en 2009, tant il nous a laissés perplexes cette fois-ci.

Sur une chaussée bien lisse, la voiture réagit honorablement aux impulsions du conducteur. La caisse penche peu en virage, la stabilité est impressionnante pour une voiture à la fois courte et haute, et la direction exécute les changements de cap avec précision (quoiqu'elle soit un peu avare des sensations de la route).

Sans surprise, l'agilité en milieu urbain constitue un point fort de la Soul, notamment grâce à son court rayon de braquage. Elle freine également de manière progressive en utilisation quotidienne.

Comme avec la Hyundai Elantra et la Kia Optima, toutes deux issues du même conglomérat que la Soul, il suffit d'attaquer avec un peu de vigueur une surface dégradée pour gâcher la sauce.

Étrangement, la fermeté de l'amortissement dissimule une suspension molle qui compose mal avec les défauts du revêtement. Résultat: le train arrière rebondit sur les grandes ondulations, les mouvements de caisse deviennent très perceptibles et les crevasses déstabilisent facilement l'auto en virage.

Par ailleurs, le freinage finit par manquer de puissance en utilisation intensive. De plus, le système antiblocage s'enclenche inutilement sur les bosses en raison de la perte de contact des pneus avec la chaussée.

Pourquoi n'avions-nous pas noté ces faiblesses il y a deux ans? Sans doute parce que notre modèle 4u d'alors était muni d'une suspension sport plus apte à gérer les routes sinueuses.

Roulement
Nous avons mentionné l'amortissement ferme dans le bloc ci-dessus; il faudrait plutôt parler d'une véritable sécheresse sur les artères bosselées. Les petits cahots s'infiltrent constamment dans l'habitacle, ce qui réduit l'agrément de conduite en ville, le terrain de prédilection de la Soul.

Pourtant, notre exemplaire était muni de pneus de 16 po à profil normal. Le confort est encore davantage compromis avec les pneus de 18 po à taille basse des modèles 4u. Tout au moins l'insonorisation a-t-elle été améliorée cette année, même si les bruits de roulement s'infiltrent encore passablement à vitesse de croisière.

Chose certaine, notre essai récent de la Kia Rio montre que le constructeur est capable de créer un bien meilleur équilibre entre confort et tenue de route.