Dedans

Le graphisme stylisé de l'instrumentation compromet un peu la lecture de l'indicateur de vitesse.

Trois grosses molettes et une poignée de boutons classiques servent aux réglages fréquents.

Avec leurs 164 diodes, les feux redessinés rendent la voiture aussi distinctive de l'arrière que de l'avant.

La visibilité s'est améliorée, mais la hauteur du coffre et l'imposant aileron nuisent encore vers l'arrière.

La caméra de recul optionnelle facilite grandement le stationnement de cette longue auto.

Le gros V8 remplit à pleine capacité le compartiment moteur, déjà restreint par les tourelles d'amortisseurs.

Le dégagement pour les jambes et les épaules abonde à l'avant de cette grande voiture.

Les sièges ont fière allure et ils fournissent un bon soutien, mais ils sont mal rembourrés.

Le volant se prend bien en main grâce à son épaisse jante en cuir souple et adhérent.

Les places arrière sont assez spacieuses, mais certaines intermédiaires plus petites font mieux.

Le coffre paraît très logeable, mais il ne dépasse pas celui d'une Volkswagen Jetta, beaucoup plus courte.

Depuis 2011, le tableau de bord est un peu plus stylisé et nettement mieux fini qu'avant.

Les commandes passent par un des plus grands écrans tactiles sur le marché.

Accès
S'installer à l'avant est affaire facile une fois qu'on s'est habitué à l'étonnante lourdeur des portières. Elles s’ouvrent d'ailleurs si largement qu'il est parfois difficile de les refermer une fois assis! À l'arrière, la forte pente du toit vers le coffre impose une attention particulière, au risque de s'y heurter la tête en montant dans l'auto.

Places avant
Le dégagement pour les jambes et les épaules abonde dans cette grande voiture ; pour tout dire, un adulte de taille moyenne a presque du mal à atteindre les pédales s'il recule le siège au bout de ses longues glissières. L'espace pour la tête suffit aussi amplement, du moins dans les modèles dépourvus du toit ouvrant, comme le nôtre.

Les sièges ont fière allure avec leurs bourrelets latéraux proéminents . Sans surprise, ces baquets fournissent un bon soutien dans les courbes; ils nous ont toutefois laissé sur notre appétit au cours des longs trajets. Les coupables: un coussin d'assise et un dossier trop bombés dont le rembourrage ferme épouse mal la forme du corps.

Néanmoins, nous avons apprécié la rapidité de leurs éléments chauffants et de leur fonction de ventilation. Les commandes de ces dispositifs sont intégrées dans l'écran tactile central; nous aurions préféré de vrais boutons sur le tableau de bord, mais au moins, elles restent faciles à trouver.

Position de conduite
Elle devrait frôler l'idéal pour la plupart des conducteurs grâce au siège à 12 amples réglages, au volant télescopique à longue portée et aux pédales ajustables. Avec autant de possibilités, le dispositif de mémorisation optionnel prend tout son sens si plusieurs personnes sont appelées à conduire l'auto.

Places arrière

Elles offrent assez d'espace pour les jambes d'adultes de taille moyenne, mais certaines intermédiaires font mieux tout en étant plus compactes que la Charger. Le plafond arqué limite le dégagement au toit; une personne de 1,78 m (5 pi 10 po) touche presque la lunette, qui arrive juste au-dessus de sa tête. De plus, le tunnel central, large et haut, entrave sérieusement l'espace pour un troisième occupant. C'est là une faiblesse inhérente aux voitures à propulsion; il faut bien que l'arbre de transmission passe quelque part.

La banquette propose des places latérales bien formées. Seul bémol: les appuie-tête de ces positions sont fixes, ce qui pourrait nuire à la sécurité et au confort de personnes de grande taille. Des bouches de ventilation, des pochettes au dos des sièges avant, des porte-bouteilles dans les portières ainsi qu'une prise 12 volts sont à la disposition des passagers; les modèles haut de gamme ajoutent des sièges chauffants à ce lot de commodités déjà bien garni. Toutes les Charger proposent aussi un accoudoir central, qui se révèle cependant trop bas .

Espace de chargement
Il paraît d'abord très logeable grâce à sa généreuse longueur . Dans les faits, sa capacité de 436 L équivaut environ à celle du coffre de la Volkswagen Jetta, une voiture nettement plus courte. La suspension réduit beaucoup la largeur – comme dans le compartiment moteur –, tandis que la hauteur de chargement n'impressionne guère.

À l'inverse, le long couvercle du coffre libère une ouverture peu commune pour une berline contemporaine. Le seuil de chargement élevé gâche seulement un peu la sauce.

Design et finition
Nous l'avons déjà dit pour d'autres Chrysler récentes, nous le répétons pour la Charger: la qualité de l'habitacle a fait tout un bond depuis que Fiat s'est impliqué dans le capital du constructeur américain après sa quasi-faillite de 2009. Des plastiques souples recouvrent maintenant presque toutes les surfaces accessibles au toucher, et un nombre judicieux de garnitures à l'aspect métallisé ou chromé contrastent avec la teinte noire prédominante .

La thématique horizontale du tableau de bord fait dorénavant écho aux modèles des années 1970. Cela apporte une dose de personnalité à l'intérieur, qui était plutôt banal jusqu'en 2010.

Commandes et instruments

Depuis 2011, une bonne partie des commandes passent par une interface concentrée dans un écran tactile situé en plein centre du tableau de bord. Dans presque tous les modèles, cet affichage mesure 21 cm (8,4 po), ce qui en fait un des plus grands de la production actuelle.

Cette surface étendue a permis aux stylistes de simuler de gros boutons dans l'écran et de les disposer de manière logique pour chacun des systèmes intégrés – chaîne audio , ventilation , sièges et volant chauffants, téléphonie Bluetooth et, le cas échéant, GPS. Dans la plupart des cas, un coup d'œil furtif suffit pour trouver la fonction recherchée.

Nous préférons encore de «vrais» interrupteurs à une interface tactile, du moins lorsqu'ils sont bien conçus et adéquatement séparés d'un dispositif à l'autre. La clarté et la réponse immédiate du nouveau système de Chrysler le rendent toutefois plus agréable que certaines interfaces concurrentes.

En outre, trois grosses molettes et une poignée de boutons classiques permettent d'effectuer aisément les réglages les plus fréquents de la radio (volume et syntonisation) et de la ventilation (température, vitesse du ventilateur et permutation entre le mode automatique et le dégivreur) .

Le graphisme stylisé de l'instrumentation compromet un peu la lecture de l'indicateur de vitesse, bardé de nombres trop condensés . De plus, les cadrans sont trop sombres en plein jour. En revanche, l'ordinateur de trajet impressionne tant par sa clarté que par l'abondance de renseignements qu'il fournit.

Audio et communication
Les neuf haut-parleurs du système audio haut de gamme procurent une sonorité claire, mais pas aussi puissante qu'on l'attendrait d'une chaîne optionnelle. Notre modèle avait un amplificateur Alpine de 506 watts; il a été remplacé, en cours d'année, par une chaîne Beats by Dr. Dre que nous n'avons pas évaluée.

De série dans tous les modèles sauf dans la SE, la diffusion de contenu audio Bluetooth, la radio satellite et un port USB plairont aux mélomanes qui ne peuvent se déplacer sans leur musicothèque personnalisée. Explorer le contenu branché s'effectue aisément par l'entremise de l'écran central détaillé .

Plus que la reconnaissance vocale, ce dernier s'avère également pratique pour jumeler un téléphone par liaison Bluetooth et accéder au répertoire téléchargé. Évidemment, il vaut toujours mieux effectuer cette tâche lorsque le véhicule est stationné pour éviter une dangereuse distraction.

Rangement
Deux casiers ouverts jouxtent le levier de vitesses. Un coffret central de taille modérée s'ajoute à la traditionnelle boîte à gants verrouillable pour dissimuler des objets de valeur. D'ailleurs, les prises auxiliaire et USB se trouvent dans ce coffret, dont la finition en velours antibruit dénote un souci du détail. Il en va de même des porte-gobelets profonds munis de solides onglets de rétention et d'une fonction chauffante/refroidissante réellement efficace .