Dehors

Le CR-V redessiné se distingue notamment de son prédecesseur par sa calandre plus harmonieuse.

Le nouveau design des glaces latérales arrière donne un profil plus raffiné qu'avant, mais il nuit à la visibilité.

Monter dans le CR-V s'avère particulièrement aisé.

Les sièges ressemblent fort à ceux de l’ancien modèle, fournissant confort et soutien à parts égales.

Les places arrière sont toujours spacieuses et accueillantes malgré l'assise basse de la banquette.

L'espace de chargement est l'un des plus logeables de la catégorie avec celui du Toyota RAV4.

Il suffit maintenant de tirer sur une manette dans le coffre pour rabattre chaque section de la banquette.

Le plancher de charge n'est plus parfaitement plat lorsque la banquette est repliée.

Le nouvel habitacle ne dépaysera aucunement les habitués de Honda, mais sa finition a régressé.

Un indicateur de vitesse agrandi et particulièrement bien gradué trône au centre de l’instrumentation.

Les données de l’ordinateur de trajet sont plus claires que la navigation dans ses nombreux menus.

Nous avons apprécié le positionnement du levier de vitesses et la simplicité du climatiseur électronique.

Dans la version Touring, certaines fonctions de la radio passent par un écran tactile parfois lent et complexe.

Le GPS est efficace malgré son graphisme dépassé.

La jonction du tableau de bord et de la console empêche maintenant de déposer un sac sur le plancher.

Apparence extérieure
Le CR-V redessiné partage un air de famille indéniable avec son prédécesseur, notamment en raison de ses proportions quasi identiques et des ses lignes générales toujours ovoïdes.

Il s’en distingue tout de même par sa nouvelle calandre plus massive et harmonieuse , ainsi que par sa partie arrière un peu plus inclinée. La pointe des glaces de custode – derrière les portières arrière – dessine maintenant un arc semblable à celui qui joint l’aile et les feux de position, ce qui donne un profil plus raffiné .

Fait curieux, les versions LX ont maintenant des jantes de 16 po en acier plutôt que de 17 po en alliage comme dans l’ancien modèle. Il s’agit sans doute d’une mesure d’économie qui permet à Honda d’afficher un prix de départ inférieur de 300 $ pour 2012 tout en offrant plus de commodités dans l’habitacle.

Cette «perte» affadit peut-être légèrement l’apparence et la précision de la direction, mais elle a aussi un effet positif: elle fait diminuer le coût de remplacement des pneus quatre-saisons et celui de l’achat des pneus d’hiver.

Visibilité
Le constructeur a conservé une surface vitrée de bonne taille, y compris dans les portières arrière, ce qui donne une bonne visibilité générale et un habitacle lumineux.

Le nouveau design pointu de la glace de custode ainsi que la lunette arrière plus étroite qu’avant gênent cependant les manœuvres de recul et, dans une moindre mesure, les changements de voie.

Ce genre de compromis stylistique nuit à la sécurité; à sa décharge, Honda est loin d’être le seul à s’en rendre coupable. Tout au moins compense-t-il en offrant une caméra de recul multiangle de série. Qui plus est, des rétroviseurs extérieurs bien larges sont au rendez-vous; celui du côté conducteur comprend même une section convexe qui facilite la surveillance des angles morts.

Les phares s’éteignent automatiquement quelques secondes après qu’on a retiré la clé de contact, ce qui permet de les laisser constamment en marche sans craindre de les oublier.