Dedans

Le CR-V redessiné se distingue notamment de son prédecesseur par sa calandre plus harmonieuse.

Le nouveau design des glaces latérales arrière donne un profil plus raffiné qu'avant, mais il nuit à la visibilité.

Monter dans le CR-V s'avère particulièrement aisé.

Les sièges ressemblent fort à ceux de l’ancien modèle, fournissant confort et soutien à parts égales.

Les places arrière sont toujours spacieuses et accueillantes malgré l'assise basse de la banquette.

L'espace de chargement est l'un des plus logeables de la catégorie avec celui du Toyota RAV4.

Il suffit maintenant de tirer sur une manette dans le coffre pour rabattre chaque section de la banquette.

Le plancher de charge n'est plus parfaitement plat lorsque la banquette est repliée.

Le nouvel habitacle ne dépaysera aucunement les habitués de Honda, mais sa finition a régressé.

Un indicateur de vitesse agrandi et particulièrement bien gradué trône au centre de l’instrumentation.

Les données de l’ordinateur de trajet sont plus claires que la navigation dans ses nombreux menus.

Nous avons apprécié le positionnement du levier de vitesses et la simplicité du climatiseur électronique.

Dans la version Touring, certaines fonctions de la radio passent par un écran tactile parfois lent et complexe.

Le GPS est efficace malgré son graphisme dépassé.

La jonction du tableau de bord et de la console empêche maintenant de déposer un sac sur le plancher.

Accès
Monter dans le CR-V s’avère particulièrement aisé grâce à la large ouverture des portières, à la ligne de toit haute, au seuil bas et à la faible intrusion des passages de roue arrière .

Places avant
Elles sont amplement logeables. Les sièges ont d’assez longues glissières pour accommoder les personnes de grande taille, tandis que le dégagement au toit n’inquiète nullement. L’auteur de ces lignes, qui mesure 1,78 (5 pi 10 po), a fait le test: il ne touchait pas au plafond même en réglant le baquet à sa position la plus haute.

Les sièges ressemblent fort à ceux de l’ancien modèle, fournissant confort et soutien à parts égales . L’assise large et les bourrelets latéraux évasés permettent à des occupants de tout gabarit de s’y sentir à l’aise. Le réglage du soutien lombaire est réservé aux fauteuils en cuir des modèles EX-L et Touring; heureusement, l’appui lombaire fixe des sièges en tissu ne ressemble en rien à l’énorme bosse qui afflige les Honda Accord et Acura TL.

Position de conduite
Encore là, les habitués du CR-V se sentiront chez eux. L’assise demeure haute sans jucher le conducteur sur un perchoir, et l’accoudoir rabattable est assez long pour convenir à la plupart des utilisateurs.

Le volant télescopique permet de s’installer à bonne distance des pédales sans devoir trop tendre les bras, mais ce serait encore mieux si on pouvait l’approcher davantage de soi. Le large repose-pied est assez éloigné pour qu’on puisse y poser le pied à plat tout en gardant la cuisse gauche bien appuyée sur le siège.

Places arrière
L’empattement n’a pas changé d’un iota pour 2012; il en va de même de l’espace à l’arrière, toujours généreux pour les grands comme pour les petits . Pour tout dire, les genoux d’un adulte de grande taille ne frottent le dossier des sièges avant que dans l’improbable cas où ceux-ci sont reculés au maximum. Le plancher demeure plat, ce qui facilite l’utilisation de la place centrale.

Celle-ci est disposée à la même hauteur que les places voisines; ainsi, son occupant n’a pas à composer avec un dégagement au toit réduit, comme dans tant d’autres véhicules sur le marché. Évidemment, les places latérales restent mieux rembourrées et plus accueillantes, même si la banquette est trop basse pour bien soutenir les cuisses des adultes.

Si l’inclinaison du dossier et la hauteur des appuie-tête demeurent réglables, le réglage avant-arrière de l’assise a disparu au gré de la refonte. Des bouches de ventilation et une prise 12 volts brillent aussi par leur absence. Un accoudoir central muni de porte-gobelets et des porte-bouteilles dans les portières demeurent toutefois au programme.

Espace de chargement
Tant le coup d’œil que les données chiffrées confirment une capacité similaire à celle du coffre du modèle précédent. La largeur, la longueur et la hauteur sous les glaces en font l’un des plus logeables de la catégorie avec celui du Toyota RAV4 .

Il suffit maintenant de tirer sur une manette dans le coffre pour rabattre l’appuie-tête, faire pivoter l’assise et replier le dossier de chaque section de la banquette 60/40 . Ce mécanisme est plus commode – et plus sécuritaire pour les doigts – que l’ancien système, qui exigeait de faire basculer manuellement les sièges après les avoir repliés. Il permet aussi d’allonger le plancher de charge de quelques centimètres.

Cependant, la surface qui en résulte n’est plus parfaitement plate ## 2012HondaCRV_13##. De plus, Honda a éliminé la tablette qui permettait de diviser le coffre en deux portions verticales, ainsi que la section centrale repliable de la banquette, qui permettait de transporter des objets longs sans sacrifier les deux places latérales arrière.

À cette polyvalence en retrait s’ajoute une finition perfectible, puisque les parois en plastique dur s’abîmeront facilement avec les années. L’absence d’une prise 12 volts ou de compartiments de rangement sur les côtés s’avère également regrettable.

Design et finition
Le nouvel habitacle du CR-V troque les formes anguleuses et les arêtes saillantes de 2011 pour des surfaces plus lisses ponctuées de courbes subtiles . Résultat: une ambiance sobre et fonctionnelle qui ne dépaysera aucunement les habitués de la marque, d’autant plus que tous les éléments principaux sont restés très similaires.

Cette douce évolution du design s’accompagne toutefois d’une régression de la qualité des matériaux. L’ancien CR-V était déjà tapissé de plastiques durs, qui affichaient néanmoins une texture et un fini réussis. Le dessus du tableau de bord et des portières ont maintenant une allure lustrée, à la fois vieillotte et bon marché. L’assemblage demeure cependant sans reproche.

Commandes et instruments
Un indicateur de vitesse agrandi et particulièrement bien gradué trône au centre de l’instrumentation . Il est cerclé d’une paire de bandes lumineuses qui passent du blanc au vert lorsqu’on adopte un rythme de conduite écoénergétique (Eco). Les nouvelles jauges d’essence et de température analogiques se révèlent plus faciles à consulter que les indicateurs numériques du modèle 2011.

Les données de l’ordinateur de trajet, plus complet que jamais, sont dorénavant présentées sur un écran situé en plein milieu du tableau de bord . Naviguer dans ce système exige parfois un peu trop d’attention: par exemple, il faut passer par quatre pages et exercer 11 pressions sur les boutons du volant pour faire apparaître la vitesse moyenne plutôt que l’autonomie du véhicule.

Heureusement, la consommation d’essence s’affiche en permanence sur un autre petit écran encastré dans l’indicateur de vitesse, en compagnie de l’odomètre et de la température extérieure.

L’accès aux commandes principales et leur manipulation ne suscitent aucune critique. Nous avons particulièrement apprécié le positionnement idéal du levier de vitesses et la simplicité d’utilisation du climatiseur électronique . Celui-ci se démarque aussi par sa constance et son efficacité: seules des conditions très humides nous ont obligé à passer du mode automatique au dégivreur.

Bravo aussi à Honda pour avoir enfin éclairé tous les boutons de l’habitacle, y compris ceux, souvent négligés, des rétroviseurs et des sièges chauffants.

Audio et communication
La chaîne audio du modèle Touring s’avère décevante, comme c’est souvent le cas des systèmes haut de gamme de Honda. La sonorité est très concentrée à l’avant de l’habitacle, les tonalités aiguës manquent de clarté et les basses sont faibles, même lorsqu’on règle le haut-parleur d’extrêmes graves au maximum. Avec la radio classique, le syntoniseur satellite, le lecteur de CD, la prise auxiliaire de 3,5 mm, le port USB et la diffusion audio Bluetooth, les sources de contenu musical sont toutefois presque infinies .

Dans la version Touring, certaines fonctions de la radio nécessitent le recours à l’écran tactile du GPS . L’interface est parfois lente, et pas toujours très claire. Les autres modèles ont des boutons classiques plus logiques.

Le GPS proprement dit est efficace malgré son graphisme dépassé. Il est facile à configurer par l’entremise de l’écran, une opération évidemment impossible si le véhicule est en mouvement.

Il faut alors se rabattre sur une reconnaissance vocale qui oblige à égrener chaque caractère de la destination recherchée, y compris les chiffres de l’adresse. Le processus est à la fois distrayant et frustrant, surtout lorsque le système ne comprend pas une commande et revient à la case départ. Soyez très vigilant les premières fois que vous tenterez l’expérience.

Rangement
Certaines astuces du modèle précédent ont disparu avec le renouvellement, comme la seconde boîte à gants. De plus, certaines personnes appréciaient de pouvoir déposer un sac sur le plancher entre le tableau de bord et la console centrale dans l’ancien CR-V; la jonction des deux éléments rend maintenant cela impossible .

En revanche, de petites alcôves additionnelles sont apparues dans les portières , les porte-gobelets sont plus accessibles et ils tiennent mieux les récipients en place, et le coffret central sous l’accoudoir n’est rien de moins qu’immense . Il y a d’ailleurs de fortes chances qu’il puisse accueillir les sacs autrefois posés sur le plancher!