Sur la route

Les sièges avant fournissent un bon soutien, mais ils deviennent durs durant les longs trajets.

Le volant télescopique aide à trouver une bonne position de conduite malgré sa portée un peu insuffisante.

Les places arrière restreintes sont une faiblesse importante de la Mazda 3.

Le coffre de la berline figure parmi les moins volumineux de la catégorie.

L'habitacle fait écho au dynamisme de la caisse, et il est aussi attrayant que bien fini.

La plupart des commandes sont aussi claires que faciles d'accès.

La radio a beaucoup de boutons, mais les fonctions principales sont faciles à identifier au toucher.

Mazda a légèrement redessiné le pare-chocs avant, ce qui adoucit un peu le «sourire» béat de l'auto.

Les manœuvres de recul exigent une attention accrue en raison de la hauteur du couvercle du coffre.

L'espace à l'avant suffit amplement pour des occupants de 1,83 m (6 pi) et moins.

Même si les cadrans sont enfoncés dans de profonds tubes, ils sont faciles à consulter en plein jour.

Comportement routier
Si la transmission automatique à six rapports réduit la vivacité d’un cran en ville, elle n’enlève rien au plaisir de piloter la Mazda 3 sur une voie sinueuse.

Toutes les versions ont une suspension finement réglée qui rend le comportement routier très dynamique. Tenue de route solide, roulis quasi imperceptible, sous-virage absent sauf à l’extrême limite d’adhérence: ces attributs se manifestent dans des virages de toute amplitude.

Comme depuis ses débuts, la voiture paraît toujours plus légère et agile que la plupart de ses rivales. La direction répond de manière incisive et immédiate, tout en procurant une bonne sensation de la route dans les courbes. Elle est cependant devenue un peu trop légère à basse vitesse lors du renouvellement de 2010.

La 3 inspire également confiance à vitesse de croisière, même sur un fond glacé ou enneigé. Il en faut beaucoup pour déstabiliser l’auto, bien qu’elle se montre un peu plus sensible aux vents latéraux que la Volkswagen Golf.

Elle freine cependant mieux que celle-ci grâce à la pédale facile à doser, qui transmet un bon mordant dès le début de sa course.

Pour tout dire, peu de compactes sont aussi agréables à conduire que la 3, si ce n’est la Golf et, depuis leur récente refonte, la Ford Focus et la Subaru Impreza.

Roulement
D’un essai à l’autre, la petite Mazda nous impressionne toujours par l’équilibre de ses trains roulants. Ils conjuguent une fermeté appréciable, préalable à une tenue de route neutre, avec un amortissement conciliant.

Non, la 3 n’avale pas les petites bosses avec autant de douceur que les Chevrolet Cruze, Honda Civic et Hyundai Elantra. Mais elle supplante ces trois rivales par son agilité sans devenir sèche pour autant. De plus, cet excellent comportement est atteint sans qu’on doive recourir à des jantes surdimensionnées: nos deux exemplaires avaient des roues de 16 po chaussées de pneus 205/55R16, une taille maintenant très courante parmi les compactes de grande diffusion.

Si le constructeur finit par ajouter un peu de matériaux insonorisants sous le plancher de l’auto, comme il l’a fait pour la fourgonnette Mazda 5, la 3 raffermira sa place parmi les meilleures routières de la catégorie.