Performance

La carrosserie évoque avec justesse celle du modèle d'il y a 50 ans tout en étant parfaitement contemporaine.

Le compartiment moteur très restreint complique certaines tâches, dont l'appoint de liquide lave-glace.

L'abondante surface vitrée rend l'habitacle lumineux, et la visibilité, très satisfaisante.

Les phares de type projecteur s'éteignent automatiquement lorsqu'on retire la clé de contact, un dispositif pratique.

S'installer à l'avant ne présente aucune difficulté grâce à la hauteur du toit et aux longues portières.

Le toit ouvrant optionnel réduit de beaucoup l'espace pour la tête même s'il glisse à l'extérieur de l'auto.

Les sièges fournissent un confort acceptable, mais ils sont montés très haut.

Le volant trop incliné, éloigné et non télescopique crée une position de conduite inhabituelle.

Les places arrière très restreintes sont munies d'une banquette plate, dure et basse.

Le coffre est étonnamment volumineux étant donné la taille de l'auto.

La façade du tableau de bord coordonnée à la couleur extérieure donne une allure riche et originale.

L'instrumentation stylisée est toutefois difficile à consulter.

Fiat annonce des essuie-glaces à intermittence variable, mais nous n'avons jamais trouvé comment les régler.

Les commandes de la ventilation sont aussi logiques que bien disposées.

La radio a une interface frustrante en raison de l'écran minuscule et de l'absence de toute molette.

Les espaces de rangement sont rares et restreints.

Moteur
Heureusement que la 500 est légère, car son petit 4 cyl. a une réserve de puissance limitée. On le remarque surtout au moment des reprises: il faut bien planifier les dépassements sur les routes secondaires, surtout si la voiture est chargée. Même les pentes légères exigent souvent de rétrograder pour garder le rythme.

Cela dit, les performances sont tout à fait convenables en ville, le terrain de prédilection de la petite Fiat. Le moteur paraît alors vif et souple, il livre sa puissance de façon linéaire et il monte en régime sans aucune hésitation. La discrétion n'est cependant pas un de ses attributs: bruyant en accélération, il reste aussi clairement audible sur l'autoroute, alors qu'il tourne entre 2 000 et 3 000 tr/min.

Boîte de vitesses
Bien étagée, la transmission automatique exploite au maximum la puissance disponible. Elle rétrograde sans hésiter moyennant une légère pression sur l'accélérateur. Son mode manuel est plutôt efficace en conduite sportive, même s'il fonctionne à l'inverse de celui de la majorité des autos: il faut tirer le levier vers l'arrière pour passer aux rapports supérieurs, et le pousser vers l'avant pour rétrograder .

Notre seule critique concerne le passage sec de la première à la deuxième vitesse et, dans une moindre mesure, de la deuxième à la troisième. Accentué lorsque la mécanique est froide, ce phénomène nuit à la souplesse de la conduite urbaine.

Consommation d’essence
La 500 promet une économie d'essence intéressante sur papier. En ville, il nous paraît toutefois difficile d'atteindre la cote de l'Agence de la protection de l'environnement des États-Unis (EPA) si on sollicite pleinement le petit moteur pour suivre le flot de la circulation. Nous exemplaire a consommé 10,5 L/100 km en conduite urbaine, une donnée similaire à celle que nous obtenons habituellement dans des voitures compactes plus grandes et plus lourdes.

En conduite mixte, la Fiat nous a toutefois agréablement surpris avec un résultat de 7,6 L/100 km sur notre parcours habituel de 200 km. C'est encore mieux que la cote ville/route de 7,8 L/100 km projetée par l'EPA.