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Par Caroline Rainville et l’Association pour la protection des automobilistes (APA)
Subaru Forester 2017


Le modèle actuel du Forester en est à sa 4e année. Pour 2017, Subaru a modernisé la partie avant et a amélioré la disponibilité des équipements de sécurité active. L’insonorisation et le système multimédia ont aussi été améliorés.

Points forts

  • Excellente visibilité pour la catégorie
  • Moteur 2,5 L économique
  • Traction intégrale efficace

Points faibles

  • Qualité de finition inférieure à celle de ses concurrents
  • Risque de consommation d’huile et de fuites au niveau du moteur

Prix et équipements

La gamme se divise en 2 modèles: le 2.5i et le 2.0XT. Le premier est équipé d’un moteur à 4 cyl. de 2,5 L, livré avec une boîte manuelle à 6 rapports (de série) ou avec la transmission à variation continue (en option). Le second, équipé du moteur turbocompressé de 2 L, est livré exclusivement avec la transmission à variation continue et un niveau d’équipement supérieur. Selon la version retenue, le Forester coûte de 27 330 à 41 270 $.

Pour cet essai, l’APA a mis 2 versions à l’épreuve. La 1re, un Forester 2.5i Tourisme équipé du groupe Technologie, est une version milieu de gamme qui propose le toit ouvrant, les phares automatiques, le hayon électrique, la climatisation bizone et une sélection complète d’équipements de sécurité active. Elle se vend 35 070 $.

Ce premier VUS étant moins luxueux que les 3 autres concurrents, nous avons aussi obtenu un Forester 2.0XT Limited tout équipé équivalent aux autres véhicules de l’essai. Au sommet de la gamme, le 2.0XT Limited coûte 41 270 $ et ajoute 80 ch supplémentaires, la sellerie en cuir, le volant et les sièges arrière chauffants, ainsi qu’un système multimédia doté d’un écran de taille supérieure. Il était aussi équipé du groupe Technologie.

La version 2.5i Commodité est intéressante. Pour 30 985 $, elle offre la traction intégrale, la transmission à variation continue, les sièges chauffants à l’avant, le réglage électrique du siège conducteur, les rails de toit, des jantes en alliage de 17 po et un système multimédia compatible avec les téléphones intelligents.

Pour 2017, le constructeur a voulu démocratiser les équipements de sécurité active en ajoutant les systèmes de surveillance des angles morts, de détection des véhicules en approche et d’alerte de circulation transversale aux versions Tourisme et Limited. Les versions d’entrée de gamme ont toutefois été mises de côté. C’est donc trop peu de la part de Subaru, car Toyota a étendu son offre à tous les RAV4 et Honda a fait de même avec le CR-V, en excluant l’unique version à traction avant.

L’ensemble Technologie (de 1 500 à 2 800 $), disponible à partir de la version Tourisme, ajoute le freinage automatique en marche arrière, unique dans la catégorie, le système de freinage intelligent, le régulateur de vitesse intelligent et l’avertisseur de sortie de voie. À l’exception du freinage automatique en marche arrière, ces équipements sont livrés de série chez Toyota et Honda (modèles à traction intégrale).

La valeur de revente est bonne, mais légèrement inférieure à celle des RAV4 et CR-V. La boîte manuelle, de série dans les versions 2.5i et 2.5i Tourisme, est rare chez les concessionnaires et réduira le bassin d’acheteurs potentiels lors de la revente. Ailleurs au pays, les délais de livraison pour un véhicule équipé de la technologie EyeSight sont importants. Au Québec, la situation est plus fluide et, si certaines versions spécifiques peuvent s’avérer difficiles à trouver, dans l’ensemble l’attente est assez faible.

Extérieur

L’extérieur du Forester, revu cette année, est épuré. Les lignes de la carrosserie, qui est plus traditionnelle que chez la concurrence, permettent de profiter d’une grande surface vitrée.

Intérieur

Même s’il ne possède pas le luxe du CR-V, l’habitacle du Forester s’est démarqué auprès de nos essayeurs. C’est l’espace disponible et l’ouverture sur l’extérieur qui ont retenu l’attention. le constructeur s’en est tenu à un design classique qui met l’accent sur une très bonne visibilité et a évité les lignes de caisse montantes qui transforment bien des véhicules récents en bunker sur roues. La sellerie en cuir est bien réussie, tout comme la version en tissu. L’utilisation de plastique bon marché par endroits et les surfaces dures dans les portières, une tradition chez Subaru, sont quelque peu décevantes.

Les sièges en tissu, tout comme ceux recouverts de cuir, sont confortables et possèdent un appui-tête réglable. La position de conduite est haute, ce qui contribue à l’excellente visibilité. La course du siège est longue, permettant aux plus grands conducteurs d’être assis confortablement. Le bon dégagement à la tête est aussi un plus pour ces derniers. Le réglage électrique du siège conducteur est offert de série dans le 2.5i Tourisme, ce qui est intéressant pour une version milieu de gamme.

Simples et efficaces, les deux grands cadrans du tableau de bord encadrent un centre de messages à l’affichage net. Un second écran, placé au centre du tableau de bord, fournit une multitude d’informations utiles. Distinct de l’écran du système multimédia, il demeure visible dans toutes les conditions grâce à son large pare-soleil.

Trois gros boutons ronds permettent de contrôler la climatisation et le chauffage, deux boutons additionnels permettent de sélectionner le mode qui s’affiche sur l’écran situé au-dessus. Malgré la météo clémente durant la semaine de test, le chauffage était lent à monter en température après le démarrage à froid. Les sièges chauffants sont livrés de série. Le système audio de la version Tourisme est puissant et possède une très bonne répartition entre l’avant et l’arrière, mais il n’est pas possible d’ajuster les réglages manuellement pour adapter le son à son goût.

Le coffre est moins haut que celui des autres véhicules du test et le seuil assez haut, ce qui s’avère un peu moins pratique.

Sur la route

Le Forester est raffiné et silencieux, autant avec le moteur de 2,5 L qu’avec le 2 L turbo. Même quand on les sollicite au maximum, les 2 moteurs du Forester sont les plus silencieux de l’essai. La transmission à variation continue est bien jumelée aux 2 moteurs et répond rapidement. En test de reprises, la transmission était la plus prompte à réagir.

Équipé du moteur de 2,5 L, le Forester s’est avéré presque aussi économe que le CR-V lors de la journée d’essai, avec une consommation de 9,2 L/100 km. La version 2.0XT turbocompressée est plus puissante, mais consomme 25 % plus et exige en outre de l’essence super. Ce moteur fournit une puissance linéaire sur toute la plage d’accélération. La puissance du 2,5 L est toutefois amplement suffisante pour les déplacements quotidiens. La fonction X-mode améliore la réponse de l’accélérateur et modifie le passage des rapports, au bénéfice des accélérations.

Les freins, rassurants, demandent d’appuyer fort sur la pédale pour obtenir le ralentissement désiré. La météo clémente du mois de mars ne nous a pas permis de tester le rouage intégral dans des conditions difficiles. Toutefois, Subaru, chef de file depuis de nombreuses années, est le seul constructeur à offrir la traction intégrale à prise constante. Les autres fabricants proposent la traction intégrale sur demande, qui laisse le véhicule opérer principalement en mode à traction avant jusqu’à ce qu’une perte d’adhérence soit constatée par l’ordinateur.

La suspension du Forester est souple et offre le roulement le plus confortable de l’essai. Cela se remarque surtout sur des routes accidentées. Le Forester démontre plus de roulis en virage que la concurrence, sans toutefois nuire à la tenue de route, et il offre par conséquent le meilleur équilibre entre le confort et l’agrément de conduite. La direction, légère, est moins précise que chez Honda. En version XT, elle est moins assistée. Le rayon de braquage du Forester est le plus petit parmi les véhicules de l’essai, ce qui facilite le stationnement.

Le régulateur de vitesse intelligent ralentit le véhicule jusqu’à l’arrêt complet. Il faut par contre être vigilant puisque, après quelques secondes, il se désactive et le véhicule se remet en mouvement à vitesse de ralenti. Le régulateur de vitesse avise le conducteur à l’aide d’un signal sonore chaque fois que le radar détecte un véhicule trop proche vers l’avant. Cela peut devenir agaçant à la longue, mais ne laisse aucun doute sur ce que le système surveille. L’assistance au maintien de voie est un peu moins réactive que dans le CR-V, mais réagit plus rapidement que celle du RAV4.

Sécurité et fiabilité

Le Forester a obtenu la note «bonne» aux 5 tests de l’IIHS. Les versions munies de l’ensemble Technologie obtiennent la note «acceptable» pour la performance de leurs phares. Visitez le site de l’IIHS pour le classement complet des autres versions. Équipé de l’ensemble Technologie, le Forester obtient la mention Premier Choix Sécurité+.

Le moteur de 2,5 L peut surconsommer de l’huile, cogner après 80 000 km ou présenter des fuites aux joints de culasse. Subaru est censé avoir apporté des améliorations aux culasses et au système de recyclage des gaz afin d’améliorer la durabilité, mais il y a absence de données à long terme.

L’achat d’une garantie prolongée du constructeur est conseillé si vous pensez conserver le véhicule plus longtemps que la période couverte par la garantie d’origine. Pour un terme de 160 000 km, le coût se situe entre 2 000 $ pour une garantie couvrant les composantes principales et 2 600 $ pour une garantie plus complète sans franchise.

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  • Par jean-marie coté
    23 mars 2018

    Je possède une Forester 2012, à 12,000 km on a changé le démarreur à 50,000 km la crémaillère et enfin à 90,000 km, le moteur qui prenait trop d’huile. Le tout sans longue négociation, excellent service. Malgré tout, j’adore la conduite et la visibilité, mon nouveau moteur plus économique et la garantie de 3 ans, je pense même que j’achèterais une autre Forester. JMC

  • Par YVES TRÉPANIER
    24 mai 2017

    et qu en est il pour la Mazda cx5 ??