Le droit à la déconnexion: un levier indispensable pour ralentir le rythme de vie
Par Association pour la santé publique du Québec Partenaire de Protégez-Vous Mise en ligne : 05 mars 2024

Vous est-il déjà arrivé de répondre à un message une fois votre journée de travail terminée? Si oui, savez-vous ce qu’est le droit à la déconnexion?
C’est quoi le droit à la déconnexion?
Le droit à la déconnexion se définit par le droit qu’ont les travailleurs·euses de déconnecter de leur emploi en ne répondant pas aux demandes faites en dehors des heures de travail.
Il vise à encadrer l’utilisation des outils de communication en dehors de ces heures pour réduire l’empiètement du travail sur les moments de repos comme les pauses, soirées et vacances.
Pourquoi et comment pratiquer la déconnexion?
L’utilisation accrue et généralisée des outils de communication a transformé le monde du travail et a contribué à brouiller la frontière entre les vies personnelle et professionnelle, en plus d’augmenter le risque d’hyperconnectivité. Au Québec, la moitié de la population active reste disponible pour répondre aux appels et courriels hors des heures de travail1. Cette réalité est d’autant plus préoccupante pour les personnes en télétravail puisque leur maison est aussi leur lieu de travail. Pendant la pandémie, environ le tier des Québécois·es trouvait que le télétravail rendait difficile la séparation entre leur vie personnelle et professionnelle1. On ne peut également passer sous silence la pression de performer vécue par certains·es.
L’hyperconnectivité et le temps de repos insuffisant ont de nombreuses conséquences, notamment sur le sommeil, la santé mentale et le niveau d’activité physique. Ces conséquences peuvent ensuite avoir des répercussions sur l’absentéisme, la motivation et le risque d’épuisement. À l’inverse, la déconnexion a de nombreux bénéfices pour la santé et le bien-être. Une meilleure récupération, une diminution du stress et une amélioration de la santé psychologique sont quelques exemples.
Des solutions simples sont possibles :
• Désactivez vos notifications lorsque votre journée de travail est terminée ou pendant vos pauses.
• Déconnectez-vous lors de vos journées de congé ou vos vacances.
• Mettez vos outils de communication en mode silencieux ou ne pas déranger pour vous concentrer sur une tâche. Pour éviter toute confusion, prévenez vos collègues avant de vous mettre en sourdine.
Vous pouvez également proposer à votre employeur d’instaurer une politique de déconnexion avec des lignes directrices, comme offrir des formations sur la gestion du temps, éviter les rencontres qui empiètent sur l’heure du diner ou programmer l’heure d’envoi des messages pour qu’elle concorde avec les heures de travail.
Pour en savoir plus, consultez la page Ralentir sur le site web de l’Association pour la santé publique du Québec. https://aspq.org/priorite/ralentir/
1 Sondage Léger réalisé pour l’ASPQ en juin 2023

Si le Québec affiche de bons taux de vaccination chez les enfants, ce n’...

Propriétaires, héritiers, liquidateurs : vous devez immatriculer toute a...

Le protecteur du citoyen, Marc-André Dowd, a déposé son rapport annuel 2...

Des avertisseurs de fumée bien installés et entretenus peuvent sauver de...