Aliments ultra-transformés: économise-t-on vraiment en achetant plus?
Par Association pour la santé publique du Québec Partenaire de Protégez-Vous Mise en ligne : 27 janvier 2025

Face aux nombreuses tactiques commerciales pour nous vendre plus d’aliments, il est plus qu’avantageux de faire preuve de vigilance et de repenser nos habitudes alimentaires.
Créer un sentiment d’urgence pour vendre plus
Connaissez-vous la technique du « Fear of missing out », autrement dit « la peur de rater quelque chose » ? Il s’agit d’une tactique associée au commerce en ligne bien connue pour stimuler les ventes. Celle-ci repose sur l’urgence de faire le plein d’articles en saisissant la chance de bénéficier d’offres spéciales, exclusives et limitées.
De nos jours, les épiciers ont grandement recours à cette technique marketing pour nous vendre plus d’aliments et, avec l’inflation alimentaire, il peut être difficile d’y résister. Il suffit de feuilleter rapidement les circulaires de la semaine pour observer plusieurs incitatifs pour acheter plus que nos besoins :
« Économisez maintenant ! », « 42 % d’économie », « Cette semaine seulement ! » « Prix membre » et « 50 points à l’achat de 2 » en sont que quelques exemples. Bien que ces pratiques ne soient pas exclusives aux aliments de faible qualité nutritive, elles sont fortement répandues pour les croustilles, les boissons sucrées, les friandises, les pizzas, les biscuits ainsi que de nombreux autres aliments très transformés.
Pourquoi réduire notre consommation d’aliments ultra-transformés?
Les aliments ultra-transformés se caractérisent par le fait qu’ils sont attrayants, prêts à manger, difficiles à reproduire à la maison et souvent riches en sucres, en sel ou en gras saturés. C’est le cas, par exemple, des céréales à déjeuner colorées dont les mascottes attirent les enfants. Ces aliments représentent environ la moitié de nos apports alimentaires et contribuent au développement de plusieurs maladies chroniques, dont le diabète de type 2. Leur mode de production, qui nécessite souvent de longues distances de transport et génère des déchets, nuisent à notre santé et à celle de notre planète.
En achetant en grande quantité des aliments très transformés, ceux-ci se retrouvent dans notre environnement alimentaire à la maison et cela contribue à leur surconsommation. C’est pourquoi, malgré la pression de l’industrie alimentaire, il est judicieux de ne pas faire de réserves importantes de ces aliments.
À retenir
Une bonne façon d'investir dans notre santé, c'est d'acheter en moins grande quantité les aliments moins nutritifs afin qu'ils ne soient pas toujours prêts à être consommés. Avoir à portée de main des aliments de bonne qualité nutritive et le moins transformés possible est le geste le plus gagnant. On en ainsi beaucoup plus pour notre argent ! Pour y parvenir, le Guide alimentaire Canadien est votre allié !

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