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Grippe et COVID-19: c’est le temps de se faire vacciner

Par Mathieu Ste-Marie
Grippe et COVID-19: c’est le temps de se faire vacciner Tomaspf/Shutterstock.com

La campagne de vaccination contre l’influenza et la COVID-19 est désormais enclenchée. Les personnes vulnérables peuvent prendre rendez-vous sur Clic Santé depuis le 3 octobre pour se faire vacciner gratuitement. Le reste de la population aura accès à ces vaccins à partir du 16 octobre, et il est déjà possible de prendre rendez-vous.

Les deux vaccins seront administrés dans les points de services locaux et plus de 1 650 pharmacies communautaires partout dans la province. Si vous ne trouvez pas votre pharmacie sur la plateforme de Clic Santé, l’Association québécoise des pharmaciens propriétaires vous suggère de discuter avec l’équipe de votre succursale pour savoir si des plages sont disponibles ou si une autre pharmacie du quartier offre le service.

Vous pouvez aussi prendre rendez-vous par téléphone en appelant au 1 877 644-4545 du lundi au vendredi de 8 h à 18 h.

Qui doit se faire vacciner ?

Les personnes jugées vulnérables et qui présentent un risque élevé de complications, d’hospitalisation et de décès si elles contractent l’influenza ou la COVID-19 peuvent se faire vacciner gratuitement dès maintenant :

• les personnes résidant en centre hospitalier, en centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) ou en résidence privée pour ainés (RPA) ;
• les personnes âgées de 60 ans et plus ;
• les personnes âgées de plus de six mois qui ont le diabète, un système immunitaire affaibli, ou une maladie du cœur, des poumons ou des reins ;
• les femmes enceintes ;
• les travailleurs de la santé.

Les personnes vivant avec un enfant de moins de six mois ou présentant un risque élevé de complications en raison de leur état de santé devraient également se faire vacciner.

Dans le cas de l’immunisation contre la COVID-19, il faut ajouter à cette liste les personnes vivant dans des communautés éloignées ou isolées. Elles pourront obtenir le vaccin dès le 16 octobre, tout comme le reste de la population qui souhaite se faire vacciner.

Certains groupes pourront également recevoir gratuitement le vaccin contre les infections à pneumocoque. Il s’agit des enfants de 2 à 59 mois, des jeunes de 5 à 17 ans et des adultes souffrant de certaines affections, notamment de maladies cardiaques, pulmonaires, rénales, du foie ou d’asthme nécessitant un suivi médical régulier, ainsi que toutes les personnes âgées de 65 ans et plus. Vous trouverez la liste exhaustive en consultant le site du gouvernement du Québec.

Mieux vaut s’y prendre tôt que tard

À l’heure actuelle, les virus respiratoires sont peu présents au Québec. Mais ce n’est qu’une question de temps avant qu’ils circulent plus abondamment.

« Actuellement, il n’y a pratiquement pas d’influenza ; nous sommes dans l’intersaison. De son côté, le virus respiratoire syncytial (VRS) commence à se répandre, tandis que la COVID-19 a atteint un plateau, mais nous ne serions pas étonnés que les cas augmentent bientôt », a expliqué le Dr Luc Boileau, directeur national de la santé publique, lors d’une conférence de presse annonçant le lancement de la campagne de vaccination.

La Dre Caroline Quach-Thanh, microbiologiste-infectiologue et présidente du Comité sur l’immunisation du Québec, a appelé les Québécois à se faire vacciner dans les prochaines semaines : « Comme nous ne savons pas quand la période de transmission des différents virus respiratoires va débuter, il vaut mieux aller se faire vacciner plus tôt que tard. L’idée est d’y aller avant que les virus commencent à circuler », souligne-t-elle.

Deux infections, deux vaccins

Les vaccins contre la grippe et la COVID-19 peuvent être administrés lors du même rendez-vous, mais ils ne sont pas interchangeables. Le vaccin contre la grippe ne protège pas contre la COVID-19, et celui contre le coronavirus n’a aucun effet sur le virus de l’influenza. Vous devriez donc recevoir les deux.

Une personne qui a reçu le vaccin contre la COVID-19 ou qui a contracté la maladie devrait attendre six mois avant de recevoir une nouvelle dose. Il est par contre possible d’obtenir uniquement le vaccin contre la grippe (cette option apparait parmi celles présentées en ligne).

Un nouveau vaccin contre la COVID-19

Un nouveau vaccin contre la COVID-19, spécialement adapté aux variants en circulation, est offert. Approuvé par Santé Canada en septembre dernier, le vaccin Comirnaty, de Pfizer-BioNTech, est adapté au variant KP.2, qui représente près de 80 % des cas dans la province.

Ce vaccin sera offert en une seule dose chez les personnes de cinq ans et plus, quel que soit leur statut vaccinal contre la COVID-19.

Chez les enfants de six mois à quatre ans qui ont reçu la série complète de primovaccination, une seule dose est aussi recommandée. Ceux qui n’ont pas terminé cette série devront recevoir trois doses.

Et les tests de dépistage contre la COVID-19 ?

Si vous disposez de tests rapides à la maison, vous pouvez en utiliser si vous présentez des symptômes qui s’apparentent à ceux de la COVID-19, mais il n’est plus nécessaire d’y recourir systématiquement. Ces tests restent offerts en pharmacie, mais ils sont payants.

Il est encore possible de passer un test dans le réseau de la santé pour les travailleurs de ce secteur et pour les personnes qui ne peuvent se prémunir contre la maladie.

Ces tests sont aussi recommandés si vous n’avez jamais eu la maladie, que vous faites partie de la clientèle cible du traitement par Paxlovid ou que vous êtes en contact avec des personnes vulnérables, indique le gouvernement du Québec.

Santé Canada a par ailleurs modifié ses recommandations quant à la durée de conservation des tests rapides de dépistage :

  • La majorité des tests rapides peuvent être conservés et utilisés pendant les 24 mois qui suivent leur fabrication – cette date est indiquée sur chaque boite, avec l’inscription « MFG ». Par contre, les tests rapides de BD Veritor ne peuvent être conservés et utilisés que pendant les 16 mois qui suivent leur fabrication.
  • Les tests rapides dont la durée de conservation est dépassée peuvent être jetés à la poubelle.

Vaccin contre le virus respiratoire syncytial (VRS)

Le vaccin contre le VRS sera aussi offert gratuitement, mais seulement aux personnes de 60 ans et plus résidant en CHSLD ou en ressource intermédiaire – soutien à l’autonomie des personnes âgées (RI-SAPA) ainsi qu’à celles de 75 ans et plus vivant en RPA.

Les tout-petits les plus vulnérables peuvent pour leur part recevoir le nirsevimab, un agent immunisant contre ce virus. En moins d’une semaine, près d’une centaine de bébés ont reçu le produit, indique le ministère de la Santé et des Services sociaux.

L’objectif du gouvernement est de réduire le risque de complications et le nombre d’hospitalisations liés à ce virus qui apparait généralement à l’automne et qui circule jusqu’au printemps.

Rappelons que le VRS est très contagieux et qu’il est responsable d’infections aux voies respiratoires et aux poumons. Les personnes qui en souffrent peuvent devoir être hospitalisées et risquent même de mourir.

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  • Par Jean-Pierre Lusignan
    21 novembre 2024

    Une infirmière travaillant en clinique de vaccination m'a fait part d'une nouvelle directive ministérielle: pas de vaccination contre la COVID si on a fait la maladie dans les 6 mois précédant la demande vaccination; avant, c'était trois mois. Est-ce le cas?

    journalist
    Par Agnes Delavault de Protégez-Vous
    22 novembre 2024

    Bonjour M. Lusignan,
    Oui, c'est bien le cas. Voici ce qui est indiqué à la page sur la vaccination contre la COVID-19 du site quebec.ca :
    Une personne devrait attendre 6 mois après avoir reçu un vaccin contre la COVID-19 avant de recevoir une nouvelle dose de vaccin. Le même intervalle est recommandé à la suite d’une infection à la COVID-19.
    Toutefois, la vaccination demeure sécuritaire pour les personnes qui ne peuvent pas déterminer si elles ont contracté la COVID-19 au cours des derniers mois.