Autogestion ou gestion externe en copropriété : les clés du succès

Le sujet de la gestion d’une copropriété revient souvent dans les assemblées générales annuelles de copropriétaires. La satisfaction (ou pas) des copropriétaires envers les gestionnaires de l’immeuble dépend de nombreux facteurs : efficacité, coûts, transparence, processus décisionnel, gestion des fournisseurs et contrats, désagréments causés par les travaux, etc.

Comment choisir le bon mode de gestion pour votre copropriété ?

Deux types d’autogestion 

L’autogestion bénévole est la plus fréquente dans les petites copropriétés, qui sont les plus nombreuses. Une personne gestionnaire-résidente, souvent administrateur.trice, assume la gestion quotidienne de la copropriété de manière bénévole. Un cachet symbolique lui est parfois versé en guise de reconnaissance.

En gestion autonome, le bénévole devient employé du syndicat de copropriété qui embauche une personne parmi les occupant.e.s pour exécuter des tâches précises. Cette forme est plus courante dans les copropriétés allant jusqu’à 200 unités.

L’autogestion requiert énormément de temps des administrateurs.trices, beaucoup de connaissances (juridiques et techniques, entre autres), de l’entregent et du tact. La communication transparente et fréquente avec les copropriétaires est essentielle pour assurer la fluidité des décisions et l’harmonie au sein de la communauté.

La gestion externe de copropriétés

Les entreprises spécialisées offrent une foule de services à la carte ou en forfait, dont la comptabilité, l’administration, les assemblées et la gestion courante.

1. Établissez clairement vos besoins.

Mettez à profit les membres actuels et mêmes d’ancien.ne.s membres du conseil d’administration afin de dresser le portrait le plus précis des tâches à faire — et la liste de celles que vous songez à déléguer.

2. Cherchez des gestionnaires professionnels qui ont de l’expérience avec des copropriétés comparables.

Qu’est-ce qui caractérise votre copropriété : la localisation, le nombre d’unités, l’âge du bâtiment, l’état et l’usage des parties communes, les systèmes de chauffage, ventilation et climatisation, etc. ?

3. Demandez des références et consultez-les !

Ne hâtez pas votre décision. Osez poser des questions et rencontrer les gestionnaires qui seraient vous seraient assignés, plus d’une fois s’il le faut. L’idéal est d’arriver à une décision consensuelle.