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Des placements pour chaque étape de votre vie

Article d'un partenaire

Par Chambre de la sécurité financière Partenaire de Protégez-Vous Mise en ligne : 18 décembre 2024

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Vous vous demandez comment placer votre argent? Tout dépend de votre âge et de votre situation. Voici un tour d’horizon des choix qui s’offrent à vous ainsi que quelques conseils susceptibles de vous aider à éviter les pièges.

Des placements pour favoriser la croissance ou non

Vous avez plus ou moins 20 ans et vous travaillez depuis peu? Selon Simon Houle, planificateur financier, il y a fort à parier que vous voudrez vous bâtir un portefeuille le plus rapidement possible et que vous chercherez la croissance afin de profiter des nombreuses années qui vous séparent de la retraite ou de tout autre projet à long terme. Il est alors acceptable de prendre un certain niveau de risque avec vos placements. « Pour une personne relativement jeune, ce n’est pas un problème, dit Simon Houle, à condition bien sûr que cela corresponde à son profil d’investisseur. »

Avec un profil de croissance dynamique, par exemple, M. Houle vous conseillerait un portefeuille dont la composante en titres boursiers sera plus élevée que la composante en obligations. Il pourrait également conseiller une stratégie similaire à un travailleur établi, âgé de 30 ou 40 ans, qui a aussi une bonne tolérance au risque. On doit toujours se rappeler de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier et donc s’assurer que l’ensemble de son portefeuille n’est pas investi dans un seul type de placement. « Il faut penser à conserver une partie de ses actifs dans des placements moins volatils pour réaliser ses projets à court et moyen terme », avertit M. Houle.

Par exemple, si vous avez en tête l’achat d’une voiture neuve d’ici cinq ans environ, un portefeuille axé sur la croissance peut convenir. Mais si vous voulez que votre plan se réalise plus rapidement, la prudence est de mise et la chasse aux rendements, moins avisée. « Il est toujours important d’investir en fonction de l’objectif que l’on a en tête, et non de courir après le rendement, rappelle M. Houle. Sinon, on peut avoir de mauvaises surprises. »

Pour éviter que cela se produise, il suggère à celui qui projette un achat à l’intérieur de cinq ans de prendre des certificats de placement garanti pour une partie de son portefeuille. « Avec les taux actuels, il pourra bénéficier de rendements avoisinant les 3,5 ou 4 %, analyse-t-il. De plus, en choisissant l’échéance appropriée, il se sera assuré que l’argent est accessible au moment où il en a besoin. »

Évidemment, plus on avance en âge, plus on peut avoir tendance à pécher par excès de prudence et se tourner vers des placements aux rendements trop modestes. D’ailleurs, selon M. Houle, ce type de placement est à favoriser surtout à l’approche de la retraite. « Quand on arrive à 5 ou 10 ans de la retraite, on doit alors chercher à stabiliser son portefeuille. Cela est important, car faire face à un crash au cours de la première année de sa retraite, alors que l’on commence à décaisser, peut avoir d’énormes répercussions à plus long terme. »

Une fois à la retraite, les choses sont un peu différentes. Selon M. Houle, on peut alors recommencer à chercher des placements qui permettent de générer du revenu. Toujours en tenant compte de sa tolérance au risque et de ses projets à venir.

Choisir l’instrument de placement qui convient

Au cours de votre vie, vous aurez la possibilité de choisir entre différents régimes de placement. Il est important de tenir compte de plusieurs facteurs pour tirer profit des avantages de chacun.

Le REER

Vous pensez spontanément au régime enregistré d’épargne-retraite (REER), car cela vous aidera à faire croître vos économies à l’abri de l’impôt tout en investissant pour vos beaux jours? Même si ce régime vous permet d’obtenir des déductions d’impôt sur une somme équivalent à 18 % de votre revenu de l’année précédente et bien que mettre des économies de côté pour votre retraite demeure une excellente idée, M. Houle ne le suggère pas aux personnes qui ont un revenu annuel de moins de 50 000 $. « Elles risqueraient de ne plus avoir droit au Supplément de revenu garanti une fois rendues à la retraite. » Pour elles, cotiser à un REER est donc un pensez-y-bien.

Le CELI

Le compte d’épargne libre d’impôt est aussi un excellent choix pour faire croître votre argent à l’abri de l’impôt. En 2024 et 2025, vous pouvez y déposer jusqu’à 7 000 $. Avec ce compte, les dépôts ne sont pas déductibles d’impôt, mais les retraits ne sont pas imposables. M. Houle suggère d’y placer les sommes que vous prévoyez utiliser pour des achats à court ou moyen terme, ou encore l’argent que vous mettez de côté en guise de fonds d’urgence ». Selon l’Agence de la consommation financière du Canada, il est recommandé de garder dans un tel fonds suffisamment de sous pour faire face aux imprévus durant une période de 3 à 6 mois.

Le CELIAPP

C’est plutôt l’achat d’une maison qui intéresse? Si vous y avez droit, il serait intéressant d’investir dans un compte d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété (CELIAPP). Ce régime de placement est très avantageux : alors que l’argent que vous y déposez est déductible d’impôt, celui que vous retirez en est exempté s’il est utilisé pour l’achat d’une habitation admissible. Notez que vous pouvez y investir jusqu’à 8 000 $ par année, pour un maximum de 40 000 $. Avec les intérêts accumulés au fil des ans, cela pourrait vous procurer une jolie somme! Et au moment d’acheter une propriété, vous pourriez aussi utiliser une partie de votre REER via le régime d’accession à la propriété (RAP).

Attention, cependant! Vous ne pourrez avoir accès au CELIAPP qu’une fois dans votre vie et, pour tirer tous les bénéfices de ce régime, vous devez utiliser l’argent qui s’y trouve pour acheter une propriété dans les 15 ans suivant son ouverture. « Se rappeler de cette particularité du régime est important pour les futurs détenteurs d’un CELIAPP, souligne Simon Houle, mais aussi pour les parents qui voudraient aider leurs enfants à investir dans un tel instrument. »

Si vous dépassez cette échéance et que vous désirez toujours acheter une propriété, vous aurez la possibilité de transférer le contenu de votre CELIAPP dans un REER, ce qui viendra hausser votre plafond autorisé. Vous pourrez ensuite utiliser le régime d’accession à la propriété (RAP) pour votre achat. Pour en savoir plus au sujet du CELIAPP, consultez l’article Le CELIAPP, comment en faire une utilisation judicieuse, que nous avons écrit en avril 2024.

Le REEE

Vous avez un enfant? Si vous en avez les moyens, il serait opportun de songer à investir dans un régime enregistré d’épargne-études (REEE). « Cela peut être fait dès que votre enfant a un numéro d’assurance sociale, indique M. Houle. Et c’est très avantageux. C’est d’ailleurs dans ce régime que le gouvernement est le plus généreux. » Notons que le REEE donne droit à la Subvention canadienne pour l’épargne-études (SCEE) de 20 % et à l’incitatif québécois à l’épargne-études (IQEE) de 10 %.

Mieux vaut consulter

Vous trouvez qu’il y a dans cet article beaucoup d’informations et qu’elles sont complexes? Pour vous assurer de faire les bons choix, tournez-vous vers un conseiller en services financiers membre de la Chambre de la sécurité financière. Et pour vous assurer que c’est bien le cas du professionnel avec lequel vous vous apprêtez à faire affaire, consultez le Registre des entreprises et des individus autorisés à exercer qui se trouve sur le site de l’Autorité des marchés financiers. Enfin, pour mieux connaître votre profil d’investisseur et votre tolérance au risque, vous pouvez consulter l’outil conçu par l’Autorité : Votre profil d’investisseur | AMF. Sur ce, nous vous souhaitons de bons investissements et une excellente santé financière!