Attention

Votre navigateur n'est plus à jour et il se peut que notre site ne s'affiche pas correctement sur celui-ci.

Pour une meilleure expérience web, nous vous invitons à mettre à jour votre navigateur.

Ce qui va augmenter en 2026

Par Jean-Luc Lavallée
Ce qui va augmenter en 2026 Jack_the_sparow/Shutterstock.com

L’inflation n’a pas dit son dernier mot ! Préparez-vous à subir de nouvelles hausses, en 2026, et à payer davantage pour vos biens et services, à quelques exceptions près. Voici une liste non exhaustive des dépenses qui augmenteront l’année prochaine.

Votre panier d’épicerie

Le prix du panier d’épicerie devrait augmenter de 4 à 6 % au pays en 2026, selon le Rapport sur les prix alimentaires au Canada. Cela pourrait représenter 1 000 $ de plus pour une famille moyenne de quatre personnes.

Les viandes devraient augmenter de 5 à 7 %, alors que la hausse s’annonce plus modérée pour les fruits (de 1 à 3 %). Lisez notre texte complet à ce sujet.

Votre facture d’électricité

La Régie de l’énergie se prononcera en janvier sur le pourcentage de hausse qu’elle autorisera (à compter du 1er avril 2026). Hydro-Québec lui a soumis une demande concernant des hausses tarifaires annuelles de 3 % pour les clients résidentiels et de 4,8 % pour les commerces et industries.

Si elle obtient ce qu’elle veut, la société d’État estime que la facture moyenne pour ses clients résidentiels augmentera de 2,40 $/mois pour un logement (5 ½ pièces), 4,90 $/mois pour une petite maison, 6,70 $/mois pour une maison moyenne et 8,40 $/mois pour une grande maison.

Pour la première fois, la demande de révision tarifaire d’Hydro-Québec ne vise pas uniquement la prochaine année, mais bien les trois prochaines années (période de 2026 à 2028). La société d’État réclame une hausse de 3 % pour chacune d’elles.

Votre loyer

Après une hausse record recommandée en 2025 (+5,9 % pour un logement non chauffé), les locataires devraient avoir un peu de répit. Le taux d’inoccupation étant en hausse et la croissance de la population ayant diminué, la pression sera moins forte sur les loyers, prévoit la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) dans son plus récent Rapport sur le marché locatif.

Ce n’est qu’à la mi-janvier que le Tribunal administratif du logement (TAL) dévoilera les données de référence qui serviront au calcul des hausses de loyer.

Grosse nouveauté cette année : une réforme majeure du mécanisme de calcul de fixation des loyers entre en vigueur le 1er janvier 2026. Les propriétaires devront d’abord apprivoiser le nouveau règlement dévoilé à la mi-décembre, avant d’expédier leurs avis de renouvellement.

Le prix de votre propriété (et votre hypothèque)

Le marché immobilier demeurera vigoureux. Royal LePage prévoit une hausse de 7 % de la valeur moyenne des propriétés au Québec en 2026. Dans la métropole, des augmentations de 6 % sont attendues pour une maison familiale et de 2,5 % pour un condo. La ville de Québec se distingue avec une hausse anticipée de 14 % du prix médian des maisons unifamiliales – toujours en très forte demande – et de 5 % pour les condos.

Ceux qui renouvelleront leur prêt hypothécaire, à l’échéance d’un terme de cinq ans, doivent par ailleurs s’attendre à payer davantage qu’en 2021. En pleine pandémie, le taux directeur de la Banque du Canada était au plus bas, à 0,25 %, alors qu’il se situe actuellement à 2,25 % malgré la baisse d’un point de pourcentage en 2025. Le taux directeur influence les taux consentis par les prêteurs.

Vos taxes municipales

La Ville de Montréal dévoilera son budget le 12 janvier. Déjà, selon La Presse, il faut s’attendre à une hausse moyenne des taxes résidentielles d’environ 3,4 %, ce qui correspondrait à l’inflation dans la région métropolitaine. À cela, il faudra ajouter la hausse des taxes d’arrondissement. Certaines d’entre elles grimperont de plus de 20 % (c’est le cas dans Verdun et Rosemont–La Petite-Patrie).

À Laval, la hausse sera de 4,3 % pour une maison et de 5,6 % pour un condo. À Longueuil : la moyenne sera de 3,4 %. À Québec, la facture de taxes a été limitée à 1,9 % mais attention : cette moyenne cache d’importantes disparités. Les résidents de l’ancienne Ville de Québec – avant les fusions de 2002 – auront droit à une baisse de 0,6 %. En revanche, ceux de tous les autres arrondissements (ex-villes) subiront une hausse de 2,8 à 3 %.

Voici les hausses de la taxe foncière annoncées dans d’autres grandes villes :

  • Lévis (+3,5 %)
  • Gatineau (+3 %)
  • Terrebonne (+2,94 %)
  • Trois-Rivières (+2,9 %)
  • Sherbrooke (+2,77 %)
  • Saguenay (+1,9 %)
  • Attention : la hausse de la taxe foncière ne dit pas tout. Certaines municipalités (il y en a plus de 1 000 au Québec) augmentent aussi divers tarifs, ce qui alourdira le fardeau fiscal des contribuables. Consultez le site web de votre municipalité pour obtenir tous les détails, ou contactez l’administration municipale.

Votre permis de conduire

Depuis quatre ans, le permis de conduire pour la classe 5 (automobile) et la classe 6 (motocyclette) vous a coûté environ 25 $ par année (si vous n’aviez aucun point d’inaptitude). Or, en 2026, les automobilistes paieront le double – environ 50 $ – alors que les motocyclistes paieront presque le triple, soit environ 73 $.

Techniquement, les usagers de la route bénéficieront encore d’une remise (entre 70 et 138 $) par rapport à ce qu’ils devraient payer en temps normal, même si le rabais consenti par la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) sera moindre (75 % au lieu de 100 % sur la portion « contribution d’assurance » du permis).

Depuis 2022, les surplus importants du fonds d’indemnisation des accidentés de la route ont permis à la SAAQ d’offrir cette remise aux détenteurs de permis.

Votre garderie subventionnée

Le tarif quotidien en service de garde subventionné sera indexé à compter du 1er janvier. Si votre enfant fréquente un centre de la petite enfance (CPE) ou une garderie privée subventionnée, la facture passera de 9,35 à 9,65 $ par jour, soit une hausse de 3,2 %.

Vos cotisations sociales baisseront

Bien que le coût de la vie et la plupart des produits et services risquent d’augmenter en 2026, certaines charges diminueront. Vos cotisations au Régime de rentes du Québec (RRQ) et au Régime québécois d’assurance parentale (RQAP) seront réduites dès janvier.

Lors de sa mise à jour économique en novembre dernier, le gouvernement Legault a souligné qu’un travailleur épargnera jusqu’à 137 $ en 2026 (la moyenne sera de 80 $). Un travailleur autonome pourra, quant à lui, économiser jusqu’à 259 $ avec cette mesure visant à « soulager le portefeuille des Québécois ».

Le gouvernement fédéral a, pour sa part, dans sa mire certains frais bancaires qui pourraient être réduits ou éliminés en 2026. Aucune date n’a été précisée. Il entend abolir les frais de transferts de compte de placement d’environ 150 $ et souhaite réduire les frais imposés au guichet automatique et aux virements Interac.

À lire aussi : Comment trouver un planificateur financier indépendant

  Ajouter un commentaire

L'envoi de commentaires est un privilège réservé à nos abonnés.

Il n'y a pas de commentaires, soyez le premier à commenter.