Où va l'argent des sacs en plastique payants?
Dans certains magasins, les consommateurs qui ne veulent pas payer pour des sacs en plastique doivent trainer avec eux leurs sacs réutilisables.
Faire payer les clients 5 ou 10 ¢ pour leurs sacs en plastique afin d’en diminuer le nombre dans les sites d’enfouissement, voilà l’objectif de plusieurs commerçants qui, au passage, ne manquent pas de se forger une image d’entreprise écoresponsable. Or, qu’advient-il de l’argent ainsi amassé?
La chaîne de magasins Archambault a choisi de verser 100 % des recettes au Jour de la Terre. Les quincailleries Rona, quant à elles, réinvestissent tout l’argent dans des projets écoresponsables.
En revanche, certains commerçants ne réinvestissent qu’une partie des recettes dans des projets environnementaux. C’est le cas des supermarchés Loblaws, Provigo et Maxi, qui comptent néanmoins verser trois millions de dollars en trois ans à l’organisme WWF-Canada. Même chose pour Metro, Super C et Marché Richelieu, qui verseront deux millions de dollars au Fonds Éco École du Québec et de l’Ontario.
D’autres commerçants font davantage, comme la Société des alcools du Québec (SAQ) et les magasins Ikea, qui ont versé la totalité des sommes à la Maison du développement durable et à des initiatives écologiques, ainsi qu’à l’organisme Arbres Canada. Et pour diminuer le nombre de sacs en plastique, ces deux entreprises ont tout simplement décidé… de les bannir.
Photo: Réjean Poudrette
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