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Méfiez-vous des offres trop belles pour être vraies!

Par Rémi Maillard
Méfiez-vous des offres trop belles pour être vraies!

Voici ce qu’il faut savoir, en gardant toujours en tête que les produits miracles n’existent pas.

Qu’il s’agisse de substituts de repas, de crèmes, de pilules ou de gélules pour rajeunir ou maigrir, ou d’autres solutions qui promettent des miracles pour la santé, méfiez-vous des offres « trop belles pour être vraies », par exemple sur le Web ou dans les circulaires, car c’est ce qu’elles sont (presque) toujours! Et sachez que les fabricants n’ont pas le droit de promettre n’importe quoi pour vendre leurs produits.

Vous pensez être en présence d’informations trompeuses? D’une manière générale, le commerçant a une obligation de résultat concernant les représentations ou les promesses qu’il fait par rapport à ses produits. Ainsi, s’il annonce que vous perdrez assurément 10 kilos en un mois, cette promesse doit être réalisable. Il doit aussi être capable de justifier les informations qu’il met de l’avant pour attirer ses clients. Par exemple, s’il affirme que l’efficacité de sa poudre amaigrissante a été « prouvée scientifiquement » ou que celle-ci est « approuvée par des médecins », cela doit être vrai. Autrement, il s’agit de publicité mensongère (« représentation fausse ou trompeuse »), ce qui est interdit par la loi.

Par ailleurs, le commerçant ne peut omettre un fait important ou une information essentielle concernant son produit. S’il prétend que vous perdrez 10 kilos en un mois, mais qu’il « oublie » d’indiquer que pour atteindre ce résultat vous devrez faire une heure d’exercice par jour, il passe sous silence un fait important qu’il aurait dû mentionner.

Enfin, le produit doit être conforme :

• à sa description dans votre contrat (facture ou confirmation d’achat);

• à l’information qui figure sur son emballage; 

• aux publicités (affiches, site web, pub télé, affirmations du vendeur, etc.).

Facturation sans autorisation

Pour vous « accrocher », le commerçant vous a offert un produit à prix réduit, voire gratuitement, mais vous ne vous êtes pas engagé pour la suite. Dans ce cas, une fois la promotion achevée, il ne peut exiger de votre part un avis l’informant que vous souhaitez en rester là. Il n’a pas non plus le droit de vous demander de payer les éventuels produits qu’il vous aurait envoyés sans votre consentement. D’une manière générale, méfiez-vous des offres d’échantillons « gratuits » mais pour lesquels il faut payer les frais de port, par exemple (à moins de lire tout ce qui est écrit en petits caractères dans l’offre). Souvent, en effet, ce type de démarche comporte le risque que vous vous engagiez à votre insu dans une relation commerciale avec le commerçant.

 

En cas de facturation sans autorisation, vous avez des recours. Vous pourriez annuler votre achat si le commerçant ne respecte pas l’entente prise avec vous. Si l’achat a été fait par Internet ou par la poste, il existe aussi d’autres possibilités d’annulation. N’hésitez pas à contacter l’Office de la protection du consommateur pour connaître vos recours et la marche à suivre selon votre situation.

Ce truc est extrait du guide 100 TRUCS Consommateurs, vos droits au quotidien, réalisé en partenariat avec l'Office de la protection du consommateur. À l'occasion de ses 50 ans, l'Office offre ce guide gratuitement à tous les consommateurs.

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