Encore beaucoup de sodium dans les soupes prêtes-à-servir et les viandes transformées tranchées

L’Observatoire a recensé 249 soupes prêtes-à-servir différentes sur les tablettes en 2022. Une hausse des ventes des soupes complètes (c.-à-d., celles contenant à la fois des légumes, des féculents et des protéines) et des soupes aux légumes a été observée comparativement au portrait initial de 2017. 

Le sodium encore en excès

Il existe très peu de bons choix de soupes sur le marché.  En effet, 85 % des soupes disponibles ont des teneurs élevées en sodium. Lors de votre choix, lisez attentivement le tableau de la valeur nutritive et assurez-vous que le produit n’excède pas le seuil de 15 % de la valeur quotidienne en sodium. Bien qu’il n’existe qu’une douzaine de soupes affichant une allégation relative au sodium, celles-ci ont connu une hausse de leurs ventes depuis 2017. Soyez du mouvement!

Des soupes repas, ça existe?

Les soupes fournissent encore trop peu de protéines pour être consommées seules en tant que repas. En fait, moins de 10 % des soupes contiennent 9 g ou plus de protéines (soit 15 % de l’apport nutritionnel recommandé) par portion de 250 ml.

Qu’en est-il des viandes transformées tranchées?

Un total de 488 viandes transformées tranchées a été répertorié dans les épiceries en 2022. Dans l’ensemble, les viandes sont plus riches en gras saturés qu’en 2017. Ce changement peut notamment s’expliquer par l'arrivée de nouveaux produits de type salami ou saucisson qui en contiennent une grande quantité. Cependant, il semble que les consommateurs n’aient pas nécessairement préféré ces nouveaux venus, puisque la teneur en gras saturés des produits achetés n’a pas augmenté depuis 2017.

Du sodium, et encore du sodium

Tout comme en 2017, la presque totalité des viandes transformées tranchées analysée se trouve au-dessus du seuil de 15 % de la valeur quotidienne pour le sodium. Or, les teneurs élevées en sodium, nitrite et gras saturés de ces viandes seraient responsables d’une augmentation du risque de développer des maladies cardiovasculaires et certains cancers. Les produits d’origine végétale (imitation végétarienne) et ceux à base de volaille contiennent moins de sodium et de gras saturés que ceux à base de porc. Ces deux options seraient donc à privilégier, d’autant plus que les produits d’origine végétale ont une teneur en protéines similaire à ceux à base de porc. 

En somme, les soupes prêtes-à-servir et les viandes transformées tranchées méritent qu’on s’attarde à leur tableau de la valeur nutritive afin de faire les choix les plus nutritifs possible!