Sapin de Noël: naturel, artificiel ou création maison?

Alors que se profilent à l’horizon les Fêtes, peut-être faites-vous partie de ces personnes jubilant déjà à l’idée d’ériger leur sapin de Noël à la maison. Mais lequel choisir ? Un arbre naturel qui embaumera votre nid ? Un sapin artificiel que vous réutiliserez de nombreuses années ? Ou encore un sapin artisanal, fabriqué à partir de matériaux récupérés ?

Sapin naturel

Le sapin naturel s’avère une valeur (notamment écologique) sûre. Si les producteurs d’arbres de Noël ont appréhendé une pénurie au cours des dernières années, ce n’est pas le cas cette année.

Il existe plusieurs moyens de vous procurer un roi des forêts : marchés publics, en ligne avec livraison à domicile, en faisant affaire avec des organismes qui en vendent pour amasser des fonds, en allant le couper vous-même chez un producteur de sapins…

Vous pouvez d’ores et déjà commander en ligne le vôtre auprès des producteurs de sapins de Noël et réserver votre date de livraison. Il est toutefois préférable d’attendre la dernière semaine de novembre ou la première semaine de décembre pour acheter ou vous faire livrer votre précieux arbre.

« L’arbre doit tomber en période de dormance avant d’être coupé. Si on le coupe trop tôt, il tiendra moins longtemps et va s’assécher plus rapidement », explique Charles Vaillancourt, producteur de sapins et président de l’Association des producteurs d’arbres de Noël du Québec (APANQ).

Les sapins naturels de 6 à 7 pieds se vendent à partir de 55 $ environ. Et sachez que, côtoyant les majestueux sapins baumiers, Cook et Fraser — les variétés les plus cultivées —, vous trouverez à moindre prix des sapins dits sauvageons, des conifères aux branches moins fournies que les variétés classiques (ce qui, de l’avis d’adeptes, aide à mieux y suspendre des boules!). Comme en témoigne leur nom, ils se présentent de surcroît à l’état sauvage, leurs branches n’ayant pas été égalisées au fil de leur croissance. Peut-être craquerez-vous pour leur aspect rustique tout à fait original ?

Si vous avez envie de cueillir vous-même votre arbre — et de transformer la coupe du sapin en chouette activité familiale —, consultez le site de l’APANQ pour savoir où se trouve le producteur offrant l’autocueillette le plus près de chez vous.

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Une fois les Fêtes terminées, votre sapin sera recyclé ou composté par les municipalités. Informez-vous auprès de la vôtre pour connaître la marche à suivre à cet égard.

L’un des avantages écologiques du sapin naturel est également de soutenir le commerce local, le Québec étant le chef de file de la production d’arbres de Noël au Canada, suivi du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse. Les entreprises productrices québécoises se trouvent majoritairement en Estrie.

Au moment où les sapins baumiers et Fraser — espèces les plus cultivées — sont récoltés (environ huit ans après la plantation), de jeunes sapins plantés dans des pépinières leur succèdent. « Les producteurs visent ainsi à en pérenniser la culture, tout en contrant les coupes abusives en forêt », indique l’APANQ sur son site.

Sapin artificiel

Le sapin artificiel en plastique constitue une solution pratique : vous n’aurez pas à ramasser ses épines jonchant le plancher et pourrez le réutiliser d’une année à l’autre. En revanche, « ces arbres, importés pour la plupart de Chine, sont généralement composés de polychlorure de vinyle, une substance qui n’est pas recyclable », fait savoir la Fondation David Suzuki sur son site Web.

Si vous choisissez un sapin artificiel pour des motifs écologiques, vous devez le conserver au moins cinq ans pour que les répercussions environnementales de sa fabrication deviennent moins importantes que celles de la production d’un sapin naturel. C’est ce que conclut une analyse de cycle de vie réalisée en 2018 (en anglais seulement) à la demande de l’American Christmas Tree Association, que l’on peut traduire par Association américaine de l’arbre de Noël.

Afin que votre sapin ne termine pas prématurément sa vie au rebut, il vaut mieux opter pour un modèle vert intemporel que pour un modèle d’une nuance à la mode dont vous risqueriez de vous lasser.

Les modèles de base mesurant 5 pieds se vendent à partir de 40 $ environ en quincaillerie à grande surface, tandis que les plus sophistiqués et volumineux peuvent excéder les 1000 $.

Sapin de seconde main

Il vous suffit d’écrire « sapin de Noël » dans le moteur de recherche d’une plateforme de vente d’articles de seconde main pour qu’affluent à l’écran une multitude d’annonces à prix doux. Si vous penchez pour le sapin artificiel, voilà certainement la bonne place.

Sapin artisanal

Une autre option s’offre à vous : celle de réinventer votre arbre de Noël ! Pourquoi ne pas choisir une essence moins classique, telle que le bouleau. Par son petit format, le pin de Norfolk constitue un ornement végétal qui convient à merveille aux espaces restreints et pourra, une fois les décorations retirées, égayer votre intérieur l’année durant. Des bouquets de branchages joliment ornés agrémentent aussi une demeure.

Vous pouvez également créer vous-même votre arbre de Noël, en mettant à profit des matériaux récupérés, comme une palette de bois. Afin de stimuler votre créativité, explorez le Web, qui foisonne de tutoriels vidéo sur YouTube et de photos inspirantes, notamment sur Pinterest. Cette avenue artisanale, à la fois écologique et économique, représente, de surcroît, une superbe occasion de passer du temps aux côtés de vos êtres chers.

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