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Eh oui ! Il est temps de réserver votre sapin de Noël en ligne

Par Laurent Fontaine
sapin-noel Ground Picture/Shutterstock.com

Noël est loin ? Pas pour les producteurs de sapins de Noël qui ont commencé à prendre les commandes en ligne. Cette année, ils ne prévoient pas de pénurie même si la demande est forte.

La manière de vivre les traditions évolue avec les technologies. Parlez-en aux producteurs de sapins de Noël chez qui de plus en plus de Québécois commandent leur arbre en ligne, avec livraison à domicile.

C’est le cas des plantations JonAlex avec arbresdenoel.ca, par exemple, qui œuvre dans la région de Québec ou sapinchezmichel.com qui livre dans le Grand Montréal, à Laval et sur la rive sud de Montréal.

« La demande est forte, avec une croissance de plus de 30 %, mais nous ne vivrons pas de pénurie cette année », affirme David Thibeault, président de BÔsapin, un producteur de l’Estrie qui vend des arbres dans plusieurs régions de la province et qui siège aussi au conseil d’administration de l’Association des producteurs d’arbres de Noël du Québec (APANQ).

Un achat en ligne comme un autre

Comme vous le feriez pour tout autre article que vous achèteriez en ligne, vous n’avez qu’à choisir votre arbre de Noël (variété, taille), la quantité désirée, puis suivre les étapes jusqu’à la plateforme de paiement pour ensuite sélectionner et réserver votre date de livraison.

Évidemment, le prix des sapins diffère selon l’essence et la taille. Les sapins baumiers et Fraser sont les plus vendus au Québec, d’après l’APANQ. Mais il en existe d’autres sortes, le sauvageon, le sapin miniature qui tient sur un comptoir ou le Lazio aux reflets bleutés, par exemple.

Cette année, comptez environ 75 $ pour un sapin baumier de 5 à 7 pieds, incluant la livraison, et une douzaine de dollars de plus pour un Fraser.

C’est cher ? À vous de juger. Dites-vous que nos voisins américains peuvent payer plus de deux fois ces prix, si l’on en croit David Thibeault.

Évidemment, vous pouvez aussi décider d’attendre et de vous procurer votre arbre de Noël quelques semaines avant les fêtes au marché du coin ou en allant le couper vous-même en autocueillette — belle sortie familiale ! Dans ce dernier cas de figure, n’oubliez pas que certains producteurs demandent que vous preniez rendez-vous.

Nos sapins chez nos voisins

Selon l’APANQ, il se produit en moyenne quelque 1,7 million d’arbres au Québec. L’immense majorité sera exportée hors du Québec, et surtout vers nos voisins du Sud. On estime que quelque 800 000 arbres sont vendus bon an mal an au Québec et dans le reste du Canada.

Les incendies qui ont ravagé les forêts cette année d’un côté à l’autre du Canada n’ont pas vraiment affecté la production, la plupart des pépinières se trouvant au sud du fleuve.

En quelques années, le nombre de producteurs actifs a radicalement diminué (de 250 à près de 80, selon David Thibeault), mais un arbre planté reste un arbre à vendre : « La production reste stable », dit le producteur.

Et l’augmentation du coût de la vie ? Ça ne semble pas affecter pour le moment les consommateurs qui passeront le temps des fêtes à la maison. « Le sapin n’est évidemment pas un besoin essentiel, affirme David Thibeault, mais ça ne représente qu’une fraction dans l’ensemble des dépenses des Québécois. Ce que l’on voit davantage, en temps de récession, c’est que plus de gens sortiront le sapin artificiel du garde-robe. »

À lire aussi : Arbre de Noël : naturel, artificiel ou création maison ?

 

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