Légère hausse de l’action du Fonds de solidarité FTQ, baisse infime à Fondaction
Malgré les soubresauts de l’économie depuis le début de l’année, le Fonds de solidarité FTQ a dévoilé un rendement légèrement positif de 1,3 % pour le dernier semestre, alors que le Fondaction de la CSN fait quasiment du surplace avec une baisse infime de 0,2 %.
Les deux fonds de travailleurs ont dévoilé la nouvelle valeur de leur action le 23 juin, pour leur exercice financier se terminant le 31 mai. Tous les deux ont traversé la tempête boursière des derniers mois sans trop de dégâts. Ils ont profité, eux aussi, du rebond qui a suivi la débandade des principales places boursières en mars et en avril dernier.
Certains indices, comme le Nasdaq et le S&P 500 aux États-Unis, avaient dégringolé de plus de 20 % entre la fin du mois de février et le début du mois d’avril. La chute avait été moins brutale à Toronto. L’indice S&P/TSX avait, quant à lui, perdu 12 % dans la première semaine d’avril, avant d’effectuer, lui aussi, une remontée.
Fonds de solidarité FTQ : un rendement légèrement positif
Au Fonds de solidarité FTQ, la présidente et cheffe de la direction Janie Béïque se félicite des résultats positifs obtenus dans des circonstances difficiles.
« Le rendement annuel reflète un exercice en deux temps. Après un premier semestre avec un rendement de 7,8 %, le portefeuille du Fonds a tenu le coup au cours du deuxième avec un rendement positif de 1,3 %. C’est ainsi que le Fonds a dégagé des profits de 1,9 milliard de dollars au cours de l’exercice, et ce, malgré l’incertitude et la volatilité qui continuent d’affecter l’économie », a-t-elle déclaré par voie de communiqué lundi.
Faits saillants pour le Fonds de solidarité FTQ :
- Valeur de l’action à 64,52 $ (en hausse de 0,81 $ ou 1,3 %) par rapport à celle qui était en vigueur depuis le 23 décembre 2024
- Rendements composés annuels de 9,2 % (sur 1 an), de 7,0 % (3 ans), de 7,8 % (5 ans) et de 6,9 % (10 ans), sans tenir compte des crédits d’impôt
- Profit annuel de 1,9 milliard de dollars
- Actif net de 21,9 milliards de dollars
- Plus de 808 000 actionnaires-épargnants
« Nous demeurons prêts à appuyer les entreprises d’ici, de même que leurs travailleuses et travailleurs, afin de bâtir une économie plus forte et plus résiliente, a ajouté Mme Béïque. Qu’il s’agisse de repreneuriat, de productivité, de transition technologique ou de logement, il y a autant d’occasions que de défis. Grâce à l’épargne d’une travailleuse et d’un travailleur sur six au Québec, le Fonds continuera d’appuyer les entreprises du Québec alors qu’une nouvelle réalité économique s’installe. »
Fondaction : l’action baisse de 3 cents
Le Fondaction de la CSN compte presque quatre fois moins d’actionnaires que l’autre fonds de travailleurs. Ses résultats annuel (3,4 %) et semestriel (- 0,2 %) n’ont pas été aussi bons que ceux obtenus à la FTQ. Depuis six mois, l’action n’a presque pas bougé, perdant seulement 3 cents durant cette période.
Faits saillants pour le Fondaction de la CSN :
- Valeur de l’action à 16,70 $ (en baisse de 0,03 $ ou 0,2 %) par rapport à celle qui était en vigueur depuis le 23 décembre 2024
- Rendements composés annuels de 3,4 % (sur 1 an), de 3,6 % (3 ans), de 5,8 % (5 ans) et de 5,0 % (10 ans), sans tenir compte des crédits d’impôt
- Profit annuel de 268 millions de dollars
- Actif net de 4,04 milliards de dollars
- Plus de 225 000 actionnaires-épargnants
Dans un communiqué publié lundi, la présidente-directrice générale de Fondaction, Geneviève Morin, a mis surtout l’accent sur les valeurs du fonds et la croissance du nombre d’actionnaires.
« Pour la première fois, l’actif net de Fondaction franchit le cap des 4 milliards de dollars. Notre communauté d’actionnaires continue de croître : près d’un quart de million de personnes choisissent aujourd’hui de nous confier une partie de leur épargne, pour préparer leur retraite autant que le monde dans lequel ils et elles la vivront», a-t-elle déclaré.
« Notre conviction demeure intacte, même dans un contexte économique plus difficile : ce sont les entreprises qui génèrent des retombées environnementales et sociales positives qui sont les plus susceptibles d’offrir de meilleurs rendements financiers à long terme. Ce sont donc elles que nous cherchons à soutenir par nos investissements », a conclu Mme Morin.
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