Les Québécois continuent de boycotter les produits «Made in USA»

C’est ce qu’indiquent les résultats du Baromètre du Conseil québécois du commerce de détail (CQCD) qui ont été rendus publics le 15 octobre. L’enquête a été menée par ORAMA Marketing du 4 au 15 août 2025.

La plupart des répondants à ce sondage ont mentionné qu’ils avaient maintenant l’habitude de chercher une marque québécoise s’ils doivent acquérir un bien de consommation (87 %) et qu’ils avaient augmenté leurs achats dans des commerces locaux (80 %).

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Plus d’achats dans les plateformes pour Shein et Temu

Le coup de sonde du CQDC démontre cependant que les consommateurs font de plus en plus d’emplettes dans les plateformes chinoises Temu et Shein, qui proposent une grande variété d’articles à bas prix.

Le quart des répondants (26 %) ont effectué un achat sur le site Temu au cours des six derniers mois, ce qui représente une hausse de 5 points de pourcentage depuis le mois de janvier. Pendant la même période, la proportion de personnes sondées qui se sont procuré des produits sur la plateforme Shein a bondi de 16 % à 20 %.

Quant au géant américain Amazon, il demeure toujours populaire : 80 % des gens interrogés y ont fait un achat, ce qui est à peine un point de pourcentage de moins qu’au début de l’année.

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L’incertitude économique mine le moral

La guerre commerciale avec les États-Unis s’avère une préoccupation pour 86 % des personnes sondées par le CQCD. Près des deux tiers (63 %) d’entre elles redoutent d’ailleurs les répercussions sur leurs finances tandis que le tiers (33 %) se disent inquiets pour leur sécurité d’emploi.

Une majorité de répondants au sondage (69 %) ont également constaté une hausse des prix dans les commerces qu’ils fréquentent. Plusieurs (48 %) magasinent désormais les prix des produits et des services avant de sortir leur portefeuille.

L’économie québécoise plongera-t-elle dans une récession ? La moitié des répondants craignent que oui, et ce, d’ici la fin de l’année. Ce pourcentage a reculé de 16 points de pourcentage en l’espace de quatre mois, ce qui témoigne d’une « amélioration du climat de consommation », selon le CQCD.

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