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Une augmentation de prix qui ne passe pas dans le beurre !

Par Maïté Belmir
Diana Taliun/Shutterstock.com

En cinq ans, le prix du beurre en magasin a augmenté de près de 50 %, au point de devenir un produit inaccessible pour certains.

Au fil des mois, les consommateurs voient avec inquiétude le prix des produits courants progresser de façon constante avec l’inflation.

Le beurre n’est pas en reste ! En août 2022 déjà, Statistique Canada avait confirmé une hausse de 24 % en 12 mois. Et au cours des cinq dernières années, le prix a presque doublé (44 %), pour atteindre près de 10 $ la livre, dans certains commerces.

Les consommateurs doivent donc user d'astuces pour compenser cette hausse des prix.

Des trucs pour s’en procurer à rabais

Le beurre est un produit difficile à retirer des habitudes alimentaires. Le mieux est donc de surveiller les circulaires pour trouver les meilleurs rabais, selon Julie Brissette, conseillère budgétaire à l’Association coopérative d’économie familiale (ACEF) de l’Est : « Il est encore possible de trouver du beurre à meilleur prix, dit-elle. Pas au prix d’avant, mais quand même avec un rabais intéressant. »

Julie Brissette recommande d’acheter plusieurs livres de beurre quand l’occasion se présente et de les congeler pour faire des réserves. Cela vous permettra d’en avoir d’avance à un coût intéressant tout en vous évitant de faire le tour des épiceries chaque fois que vous en avez besoin.

Julie Brissette précise : « Il peut y avoir une différence de prix de 2 $ par produit entre différents magasins. Souvent, les gros formats sont plus avantageux. Dans ce cas, achetez une livre plutôt qu’une demi-livre. »

Pour les recettes qui demandent du beurre, il est également possible de trouver des substituts, comme de l’huile. Mais attention, surveillez le prix de l’huile, car ce produit a lui aussi été sujet à de grosses augmentations.

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Le prix au poids pour contrer la réduflation

Pour comparer les prix sans vous faire duper, il faut regarder le prix au poids, et non le prix selon le format du produit. Cela permet d’éviter les pièges de la réduflation, une stratégie qui consiste à afficher un prix identique ou moins élevé, alors que c’est la quantité du produit qui a changé.

Pour la conseillère de l’ACEF, « il faut essayer de cuisiner ses repas et de prévoir ses menus pour éviter d’aller à l’épicerie sans savoir ce dont vous avez besoin ». Elle ajoute qu’il faut « maximiser » les aliments, car même si les prix de l’épicerie ont augmenté, il y a encore beaucoup de gaspillage qui pourrait être évité.

Il est aussi possible de faire son beurre soi-même à la maison. On voit de plus en plus de vidéos sur les réseaux sociaux expliquant comment fabriquer du beurre.

Enfin, une autre option est de remplacer le beurre traditionnel par du beurre végane, parfois moins cher en magasin.

Une augmentation qui touche toute l’épicerie

Le beurre n’est pas le seul aliment dont le prix flambe ! Le lait et les œufs, par exemple, sont aussi concernés. Selon des données colligées récemment par la plateforme d’achats internationale Ubuy, les œufs et les légumes auraient augmenté d’environ 37 % au cours des cinq dernières années au Canada. Au cours des 12 derniers mois, le prix des denrées alimentaires a augmenté globalement de près de 9 % à travers le pays.

Ces augmentations sont considérables, mais les Canadiens ne s’en tirent pas trop mal. Nous restons 10 % en dessous de l’augmentation moyenne au niveau international. Dans l’Union européenne et au Royaume-Uni (19,6 %), par exemple, la situation est devenue sensiblement plus difficile en une seule année.

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