Comment rechercher les certifications

Par Cindy Grappe

30 mars 2023

Vgreek/Shutterstock.com

Ce n’est pas parce qu’un promoteur nomme son projet « Habitat vert » qu’il faut vous y fier les yeux fermés. Recherchez plutôt l’une des certifications suivantes pour faire un choix éclairé.

Ce n’est pas parce qu’un promoteur nomme son projet «Habitat vert» qu’il faut vous y fier les yeux fermés. Recherchez plutôt l’une des certifications suivantes pour faire un choix éclairé.

Novoclimat. Programme gouvernemental de transition énergétique du Québec. Définit des exigences techniques de construction visant à assurer une performance énergétique supérieure à celle prévue par le Code de construction du Québec.

Passivhaus. Label accordé aux logements neufs dont les besoins en chauffage sont inférieurs à 15 kWh/m²/an et dont le besoin total en énergie (électros inclus) est de 120 kWh/m²/an ou moins.

LEED. Programme de systèmes d’évaluation de projets de bâtiments durables avec certification par une tierce partie. Fournit une approche pour concevoir, construire, gérer et évaluer les bâtiments à haute performance. S’applique aussi bien à l’aménagement de quartiers écoresponsables (LEED ND) qu’à des projets d’habitations individuelles. Propose quatre niveaux de certification : Platine, Or, Argent, Certifié.

Net zéro. Nouvelle certification, créée en 2018. Propose deux niveaux de certification: Maison nette zéro (MNZ) et Maison prête pour le net zéro (MpNZ).

Les écoquartiers

Au Canada, 24 projets pilotes (dont un à L’Île-des-Soeurs, à Montréal) favorisent non seulement les habitations écologiques, la gestion efficace de l’eau et l’écoénergie, mais aussi la présence de pistes cyclables et piétonnières et la proximité de services communautaires.

Attention

… à l’écoblanchiment en immobilier ! De nombreux promoteurs immobiliers utilisent dans leurs publicités des slogans marketing et des autodéclarations pouvant vous induire en erreur.

Cet article est tiré du guide « 100 gestes pour la planète », réalisé en partenariat avec RECYC-QUÉBEC et l’Observatoire de la consommation responsable de l’École des sciences de gestion de l’UQAM.