Par Pierre-Olivier Millette et l'Association pour la protection des automobilistes (APA)
Mise en ligne :
24 juillet 2013
La nouvelle 6, bien conçue dans son ensemble, peine à se distinguer de ses concurrentes autrement que par son style.
Son style reflète l’orientation que Mazda entend donner à l’ensemble de sa gamme.
Son comportement routier est sûr, mais ne procure pas le plaisir de conduite des versions précédentes.
La consommation d’essence de la 6 est faible, mais pas autant que le promet Mazda.
La 6 est plus longue que la plupart des autres berlines qui lui font compétition.
Très efficaces, les phares adaptatifs pivotent pour éclairer la route à l’intérieur d’un virage.
Le fonctionnement de ces dispositifs, inclus dans le groupe technologie, dépend d’une panoplie de caméras.
La nouvelle Mazda 6 2014 entre en scène.
Elle est presque identique au concept Takeri dévoilé à Tokyo en 2011.
Les grandes roues de 19 po de la 6 GT détériorent inutilement le roulement.
Dans le coin supérieur droit du rétroviseur apparaît le témoin du système de surveillance de l’angle mort.
Le régulateur de vitesse du groupe technologie de la 6 GT compte sur un radar dissimulé dans la calandre.
La 6 est dotée d’un coffre vraiment volumineux.
Sous le plancher du coffre se trouvent une roue de secours compacte et un ensemble d’outils.
La banquette divisible se rabat pour former un plancher de chargement plat.
La caméra de recul des modèles GS et GT se trouve au-dessus de la plaque d’immatriculation.
Toutes les versions de la voiture sont animées par le même quatre cylindres de 2,5 L.
Cadrans et affichages divers sont particulièrement clairs.
Les commandes de la ventilation sont simples d’utilisation.
Derrière le levier de la transmission, ce contrôleur permet de manipuler les menus de l’écran tactile.
Les rapports de la transmission automatique peuvent être changés à l’aide de manettes placées derrière le volant.
Les pare-soleil sont extensibles afin de couvrir la totalité des glaces latérales.
Les commandes de certains systèmes de sécurité optionnels se trouvent à gauche de la direction.
Les sièges avant offrent un soutien latéral prononcé.
L’habitacle, un peu sombre en noir, est cependant bien fini.
La banquette arrière est spacieuse, mais pas autant que la longueur de la voiture pourrait le laisser supposer.
Avec cette troisième génération de la 6, Mazda cherche à s’imposer parmi les meilleures intermédiaires. Le style a été revu, tout comme la motorisation, et Mazda promet une très faible consommation d’essence. Pari tenu pour la 6?
Mazda a devancé le calendrier de quelques mois en lançant la Mazda 6 2014 au printemps 2013. C’est le premier modèle dans la catégorie des berlines intermédiaires que le constructeur réalise depuis que Ford a cédé toutes ses parts dans la compagnie japonaise en 2010.
Mazda promet une consommation d’essence remarquablement basse: 5,1 L/100 km sur route, 7,6 L/100 km en ville. Le fabricant l’attribue à sa technologie «Skyactiv» qui inclut un châssis plus léger ainsi qu’un moteur et une transmission optimisés.
Comment la Mazda 6 a-t-elle évolué depuis la génération précédente? Comment se compare-t-elle à la concurrence? Sa consommation d’essence réelle s’approche-t-elle des cotes du constructeur? Pour répondre à ces questions, l’Association de protection des automobilistes (APA) a mis à l’essai trois Mazda 6: deux en conditions hivernales, entre -10 et 0 °C, et une à des températures plus clémentes, qui oscillaient entre 15 et 25 °C.