Se méfier des publicités trompeuses

L’Office de la protection du consommateur conseille de se méfier notamment des publicités promettant des résultats mirobolants. C’est le cas par exemple de publicités de formations indiquant que « 95 % de nos diplômés trouvent un emploi dans le secteur », ou encore de celles de cours de langue étrangère assurant que « après trois mois, vous parlerez couramment l’anglais ».

Sachez par ailleurs que la loi interdit à un commerçant :

• d’indiquer uniquement le montant des versements périodiques à faire pour l’inscription à un cours sans indiquer, de façon plus visible, son prix total;

• d’exiger un prix supérieur au prix annoncé (celui-ci doit inclure les frais initiaux – inscription, ouverture de dossier, etc. – ainsi que tous les autres frais connexes hormis les taxes);

• de s’attribuer un statut ou une identité qu’il n’a pas en réalité.

De même, les services qui vous sont fournis doivent être conformes :

• à la description qui en est faite dans votre contrat;

• à ce que vous a présenté le commerçant;

• aux publicités qu’il a diffusées.

Vous estimez que le commerçant n’a pas respecté ses engagements? Tentez d’abord de vous entendre avec lui et, si cela ne donne rien, vous pourrez lui envoyer une mise en demeure. S’il ne réagit pas, vous pouvez ensuite le poursuivre devant la division des petites créances de la Cour du Québec.

Ce truc est extrait du guide 100 TRUCS Consommateurs, vos droits au quotidien, réalisé en partenariat avec l'Office de la protection du consommateur. À l'occasion de ses 50 ans, l'Office offre ce guide gratuitement à tous les consommateurs.