10 conseils pour choisir les meilleurs fonds communs
Par Priscilla Franken Mise en ligne : 18 Janvier 2013 | Magazine : Février 2013

Illustration: Luc Melanson
Pas facile de trouver les meilleurs fonds communs. Surtout quand on a le choix parmi… 2 800 fonds communs de placement.
«En février, les gens courent vers leur institution bancaire pour souscrire à un REER afin de faire des économies d’impôt. C’est un réflexe de contribuable mais aussi un véritable piège à ours pour ceux qui ne regardent pas dans quoi ils investissent.» Normand Caron, conseiller en formation du Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires (MÉDAC), ne peut être plus clair: exit la confiance aveugle!
1. Évaluez bien vos besoins
Fonds d’actions, fonds d’obligations, fonds équilibrés, il existe
différentes familles de fonds communs. «Pour déterminer vos besoins,
votre conseiller doit définir, à l’aide d’une série de questions, vos
objectifs, vos connaissances et votre tolérance au risque», explique
Stéphane Langlois, président du Conseil des fonds d’investissement du
Québec.
2. Demandez des preuves
Quand on vous vante les mérites de tel ou tel placement,
réclamez un graphique qui fait état de son rendement depuis cinq ans au
moins. Observez le comportement du fonds, année après année: est-il
stable ou bien suit-il une courbe de montagnes russes? «Mieux vaut
favoriser les fonds dont les rendements sont constants, car moins de
volatilité signifie moins de risque», souligne Henri Gagnon,
planificateur financier. Rappelez-vous néanmoins: le passé n’est pas garant de l’avenir et il n’existe aucune certitude dans le domaine du placement.
3. Regardez là où il faut
Par exemple, en 2008 et 2009, quand les marchés ont dégringolé, «le
fonds qu’on vous propose a-t-il moins perdu sa chemise que les autres?
Si c’est le cas, cela démontre qu’il est solide», souligne Claude
Chauret, conseiller en placement chez Valeurs mobilières Banque
laurentienne. Même chose quand il y a des hausses boursières: en
profite-t-il?
4. Regardez encore
Votre conseiller doit vous procurer un document simplifié, généralement
appelé «aperçu du fonds», qui contient les principales caractéristiques
du produit. Vous y trouverez notamment la répartition des placements,
les rendements annuels, le niveau de risque et le détail des frais de
gestion, qui varient actuellement entre 2 et 2,5 %.
5. Comparez
Demandez à votre conseiller un comparatif du fonds qu’il propose avec
l’ensemble des fonds de la même catégorie. Vous pouvez aussi trouver
cette information vous-même: les sites Web de Morningstar et de
Globefund disposent d’outils permettant de sélectionner, évaluer et
comparer les fonds communs.
6. Écrémez!
Comparez entre eux les trois ou quatre fonds similaires qui auront
retenu votre attention: volatilité, rendement, frais… À rendement
équivalent, privilégiez le placement le moins risqué.
7. Oubliez le flafla
«Ce n’est pas parce qu’un film a eu un Oscar que vous allez l’aimer»,
lance Claude Chauret. Certaines publicités mettent en avant des prix
de prestige, comme le Lipper ou le Fundgrade, qui récompensent les
meilleurs gestionnaires de l’industrie. «En vérité, ça ne dit pas
grand-chose», assure l’expert.
8. Ne soyez pas trop gourmand
Il ne sert à rien d’additionner les fonds. «Mieux vaut en acheter de un
à quatre et réinvestir dedans. Si on multiplie les acquisitions, on
multiplie les frais sur de petits montants», rappelle Normand Caron.
9. Sollicitez plusieurs avis
Rencontrer deux ou trois conseillers vous aidera à vous faire votre
propre opinion. Ne vous limitez pas aux institutions financières,
pensez aussi aux cabinets de services financiers. Bien entendu, avec
ces derniers, ce ne sera pas gratuit.
10. Ne tardez pas trop
Magasiner, questionner, comparer… ça prend du temps! N’attendez pas le 29 février pour vous y mettre.

24% des ménages québécois détiennent des fonds communs. Environ 80 % de ces fonds sont
investis dans des comptes enregistrés (REER, REEE, FERR, RIF/LRIF,
LIRA). À la fin de mars 2012, l’actif des fonds communs de placement
détenu au Québec atteignait 142,5 milliards de dollars.
Sources: Institut des fonds d’investissement du Canada (IFIC) et IPSOS-Reid CFM data.

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