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Fonds d’urgence : est-il préférable de laisser votre argent dans un compte d’épargne ou de l’investir ?

Par Jean-Luc Lavallée
Fonds d’urgence : est-il préférable de laisser votre argent dans un compte d’épargne ou de l’investir ? Natalya Kosarevich/Shutterstock.com

À l’aide d’un expert, notre journaliste répond à cette question d’un lecteur.

Un fonds d’urgence, c’est un montant d’argent que vous mettez de côté pour faire face à des dépenses imprévues. Il s’agit aussi d’un filet de sécurité en cas de perte d’emploi ou d’invalidité vous empêchant de travailler.

Même si vous êtes bien assuré, il y a habituellement un délai de carence, soit un « temps d’attente » avant de percevoir des prestations d’assurance-emploi ou d’une assurance invalidité (collective ou individuelle).

« Le but, c’est de pouvoir payer ses dépenses, le temps qu’on se “revire de bord”, résume Salomon Gamache, vice-président, développement et qualité de la pratique à l’Institut de planification financière. Nous recommandons un fonds d’urgence couvrant trois mois de dépenses, et de trois à six mois pour un travailleur autonome dont les dépenses et revenus peuvent fluctuer davantage. »

En supposant que vos dépenses mensuelles s’élèvent à 4 000 $, vous devriez donc mettre de côté une somme variant entre 12 000 et 24 000 $. Or, laisser dormir une telle somme dans un compte bancaire courant (pour vos opérations quotidiennes), qui ne rapporte absolument rien, n’est pas la meilleure avenue.

Accès facile et rapide en tout temps

Il est préférable de déposer votre argent dans un compte d’épargne à intérêts élevés ou d’investir dans des actifs sans risque pour protéger votre capital (comme des certificats de placement garantis [CPG] ou des obligations d’État). Assurez-vous cependant qu’ils soient encaissables en tout temps, ce qui n’est pas toujours le cas, à moins de payer une pénalité.

L’objectif, c’est de sécuriser votre pécule tout en vous assurant d’y avoir accès facilement et rapidement, comme le souligne Salomon Gamache.

« On veut éviter que ça soit investi dans des placements à long terme pour éviter un impact fiscal s’il y a une vente de titres ou une vente au mauvais moment, dit-il. Il faut vraiment que ça soit accessible à court terme. Un fonds commun de placement d’actions, c’est liquide et on peut le [vendre pour l’encaisser] mais ça fluctue beaucoup et ce n’est pas recommandé pour un fonds d’urgence. »

Le CELI est une bonne option

Dans cette optique, les placements dans un compte REER (régime enregistré d’épargne-retraite) sont à éviter pour un fonds d’urgence, alors que l’utilisation du CELI (compte d’épargne libre d’impôt) peut s’avérer judicieuse, puisque vous êtes en mesure de retirer les sommes accumulées sans incidence fiscale.

Pour protéger votre capital, vous devriez éviter d’investir – par le biais de votre CELI – dans les produits exposés à la volatilité des marchés, comme des actions ou même des fonds négociés en bourse (à l’exception des FNB d’épargne à intérêt élevé, plus sécuritaires). La même prudence est de mise avec les plateformes de cryptomonnaies.

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