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Achat à un particulier : comment faire le transfert de propriété?

Par Rémi Maillard
Achat à un particulier : comment faire le transfert de propriété?

Vous devez remplir très vite cette formalité, car elle a des implications juridiques importantes.

Le vendeur demeure propriétaire et donc responsable du véhicule qu’il vend aussi longtemps que celui-ci n’est pas immatriculé au nom de l’acheteur. Cela signifie que si ce dernier commettait des infractions ou avait un accident avec un véhicule dont le numéro d’immatriculation n’aurait pas été changé, c’est le vendeur qui en serait tenu responsable. D’où l’importance de s’assurer que le transfert a bien été fait, surtout si vous avez signé une procuration. Pour effectuer cette formalité, le vendeur et vous-même devez vous rendre dans un centre de services de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) ou chez un mandataire. Il est aussi possible de procéder à l’aide d’une procuration, ce qui évite de se déplacer. Toutefois, il est préférable que les deux parties soient présentes. D’après la Sûreté du Québec, il arrive en effet assez souvent qu’un particulier vende un véhicule à un autre particulier en remplissant simplement une procuration pour lui éviter un déplacement. Le problème, c’est qu’en agissant ainsi, le vendeur ne peut avoir la preuve que son acheteur se rendra bel et bien à la SAAQ pour le transfert. Et, de fait, nombre de conducteurs ne le font pas et circulent des semaines, voire des mois, avec un véhicule resté au nom de son ancien utilisateur.

« Il arrive régulièrement que des véhicules dont la propriété n’a pas été transférée soient vendus et revendus, et passent ainsi dans plusieurs mains sans transfert de propriété et sans que vous le sachiez. Un beau jour, un nouvel acheteur désire se mettre en règle et doit alors rechercher le propriétaire qui figure à la dernière immatriculation. Cet exercice peut s’avérer très ardu pour diverses raisons, telles que le nombre d’années écoulées, les déménagements, les décès, etc. Il est donc de loin préférable que le vendeur et l’acheteur se rendent dans un point de service de la SAAQ. Ainsi, en tant qu’acheteur, vous serez certain de ne pas acquérir un véhicule volé », explique la Sûreté du Québec.

À noter que l’immatriculation d’une auto n’est pas un sujet que couvrent les lois dont l’Office surveille l’application, mais bien un sujet qui relève de la SAAQ.

N’oubliez pas la TVQ!

En tant qu’acheteur, vous devez payer la taxe de vente du Québec (TVQ), qui est calculée sur le prix de vente déclaré pour les autos de 10 ans et plus. Vous avez acquis un modèle plus récent et à un prix inférieur à celui indiqué dans le Guide d’évaluation Hebdo (automobiles et camions légers)? Vous devrez quand même acquitter la taxe sur le prix indiqué dans ce guide. Sachez par ailleurs que faire une fausse déclaration sur le prix de l’auto que vous avez payé afin de réduire le montant de la TVQ peut vous valoir de sérieux ennuis, notamment celui de perdre votre cause si vous deviez un jour vous présenter devant les tribunaux pour annuler la vente. À noter que vous serez obligé de payer la taxe sur les produits et services, en plus de la TVQ, si vous concluez votre transaction chez un commerçant faisant des ventes d’accommodement. Dans ce cas, vous devriez négocier avec lui une diminution du prix de vente équivalente au montant de cette taxe (voir Truc 23).

Ce truc est extrait du guide 100 TRUCS Consommateurs, vos droits au quotidien, réalisé en partenariat avec l'Office de la protection du consommateur. À l'occasion de ses 50 ans, l'Office offre ce guide gratuitement à tous les consommateurs.

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