L’étape la plus importante des rénos!
Par ACQC Partenaire de Protégez-Vous Mise en ligne : 04 mars 2025
Lors de travaux de rénovation, la première erreur que l’on fait est souvent la pire : négliger les vérifications d’usage lors du choix d’un entrepreneur.
L’état des choses
Année après année, le secteur de la rénovation est au podium des plaintes à l’Office de la protection du consommateur (OPC). C’est pourquoi il ne faut jamais engager un entrepreneur sans enquêter un minimum à son sujet.
En particulier, pour nombre de travaux légers (couverture, isolation, revêtements, portes, fenêtres, armoires, comptoirs, finition, etc.), sachez que la Régie du bâtiment du Québec (RBQ) n’examine pas la qualification en exécution de travaux des entrepreneurs et que rien ne garantit donc leur compétence.
De plus, si votre habitation ne vous sert qu’à des fins personnelles, dans la plupart des cas, l’entrepreneur n’est pas tenu d’employer des ouvriers certifiés par la Commission de la construction du Québec (CCQ).
Ainsi, dans la rénovation résidentielle, bien souvent, l’État ne vérifie la compétence de personne et c’est donc malheureusement à vous qu’il revient de le faire !
Évidemment, plus les travaux envisagés sont importants, plus on a intérêt à être rigoureux.
Trouver des entrepreneurs
Il est recommandé d’obtenir au moins trois soumissions avant de prendre une décision.
Pour cela, avant toute autre démarche, sondez les gens en qui vous avez confiance et qui ont fait faire des travaux similaires. Des clients satisfaits, c’est une des meilleures cartes de visite d’un entrepreneur ; et l’absence de références, l’un des plus gros drapeaux rouges.
Les vérifications d’usage
Une fois que vous considérez un ou des entrepreneurs, de simples vérifications peuvent rapidement vous permettre d’éliminer certains candidats (ou vous inspirer quelques questions pour eux).
D’abord, au Registraire des entreprises du Québec (REQ), vous pourrez vérifier que l’entreprise existe bel et bien et, idéalement, que ses dirigeants ne changent pas continuellement de numéro d’entreprise (NEQ) (on peut maintenant rechercher par nom d’individu). En effet, contrairement à certaines entreprises (souvent familiales) qui peuvent conserver le même nom durant des décennies, certains entrepreneurs repartent régulièrement sous un nouveau numéro. Rappelons ici que, sauf s’il s’agit d’une entreprise individuelle, une fois l’entreprise fermée, vos recours sont presque nuls contre l’entrepreneur (p.ex. si vous découvriez un vice quelques années plus tard).
Ensuite, armé du NEQ, il vous sera plus rapide de fouiller dans les registres de la RBQ, de l’OPC ou de GCR.
Également, vérifier si l’entrepreneur est un habitué des tribunaux (et pour quelles raisons) peut être une bonne idée.
Pour aller plus loin, vous pouvez consulter notre page à ce sujet, ou encore notre publication qui approfondit la question.
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