Prendre du Tylenol pendant la grossesse est sécuritaire, selon les obstétriciens canadiens
La Société des obstétriciens et gynécologues du Canada (SOGC) réitère, après avoir examiné les dernières études, que l’utilisation de l’acétaminophène pendant la grossesse est sécuritaire.
Le regroupement de professionnels a réexaminé les données probantes et réaffirme sa recommandation de 2021 : « l’acétaminophène reste une option de première intention sûre et appropriée pour traiter la fièvre et la douleur pendant la grossesse lorsque cela est médicalement requis, aux doses recommandées et pendant la durée nécessaire la plus courte possible ».
C’est que depuis 2021, de nombreux commentaires publiés dans des revues scientifiques et rapports d’organisations liées à la santé ont remis en question l’innocuité de l’acétaminophène pendant la grossesse, sans preuves à l’appui. Et le 5 septembre dernier, le Wall Street Journal rapportait que le département américain de la Santé et des Services sociaux prévoyait publier un rapport établissant un lien définitif entre l’exposition prénatale à l’acétaminophène et le trouble du spectre de l’autisme (TSA), même si les données réfutent cette hypothèse.
Aucun lien avec des troubles neurodéveloppementaux
Dans une publication diffusée lundi, la SOGC soutient qu’il n’existe aucune preuve causale reliant l’exposition prénatale à l’acétaminophène à certains troubles neurodéveloppementaux. Elle précise que « les preuves à l’appui de cette affirmation de causalité sont faibles et [qu’elles] présentent de nombreuses lacunes fondamentales ».
L’organisme souligne que les bienfaits de l’acétaminophène pour traiter la fièvre ou la douleur pendant la grossesse sont reconnus et que ce médicament reste une option sécuritaire.
En revanche, la fièvre non traitée est associée à des fausses couches, des malformations des organes fœtaux, des complications cardiovasculaires fœtales et même au TSA. La douleur non traitée peut entraîner de la dépression, de l’anxiété et de l’hypertension artérielle, qui ont également des effets néfastes sur la grossesse.
La SOGC ajoute que l’accès à une prise en charge efficace de la douleur est considéré comme un droit humain dont les femmes ne devraient pas être privées simplement parce qu’elles sont enceintes.
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