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Cinq façons de réduire le coût de la boîte à lunch

Par Justine Montminy
reduire-cout-lunch-enfants EZ-Stock Studio/Shutterstock.com

Nul besoin de dépenser une fortune pour remplir la boîte à lunch. Voici quelques astuces pour faire des économies sur les repas du midi.

« En juin dernier, l’alimentation coûtait 9,1 % plus cher qu’à pareille date l’année d’avant », indique Santé Canada. Autant dire que l’épicerie préoccupe de plus en plus de familles dont le budget est serré à la rentrée scolaire.  

La différence est importante, selon la nutritionniste Stéphanie Côté, à qui nous avons demandé quelques conseils pour réduire les coûts des boîtes à lunch. « Il n’y a pas de miracle, assure-t-elle, mais certains trucs peuvent aider. »  

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1. Cuisiner, même les collations  

« Cuisiner ses repas est déjà beaucoup plus économique que d’acheter des repas préparés », note Stéphanie Côté, qui suggère aussi de cuisiner les collations. « Barres tendres, muffins, biscuits, yogourts à boire ou rouleaux aux fruits font vite grimper la facture d’épicerie », souligne-t-elle.  

Or, pour la nutritionniste, c’est assez facile de les faire soi-même et de personnaliser les recettes. « La plupart des collations faites maison se congèlent, dit-elle. Il suffit de sortir la portion de la journée le matin même ou la veille. » Il est facile aussi de doubler la recette sans prendre plus de temps.  

Mme Côté propose plusieurs recettes sur son site Internet, comme des barres tendres à personnaliser ou des rouleaux aux fruits maison.  

2. Acheter en format familial 

« Il peut être tentant d’acheter des petits pots de yogourt individuels ou des bâtonnets de fromage pour leur aspect pratique. Mais cela revient beaucoup plus cher, prévient Stéphanie Côté. À titre d’exemple, des bâtonnets de fromage de marque populaire peuvent revenir à environ 3,12 $/100 g, alors qu’une brique de fromage à couper à la maison coûte à peu près la moitié du prix. En plus de nous faire économiser, les formats familiaux sont meilleurs pour l’environnement, car ils nécessitent moins d’emballage. »  

La nutritionniste met toutefois un bémol en ce qui concerne les ingrédients. « Si vous achetez, par exemple, de la farine de blé entier pour une recette, mais que vous n’en utilisez pas souvent, même si le plus gros format revient moins cher aux 100 g, vous risquez de devoir le jeter, annulant ainsi l’économie initiale. Adaptez le format à votre utilisation », conseille l’experte.  

3. Faire ses viandes à sandwich soi-même 

Les charcuteries et viandes froides sont assez chères. Il est beaucoup plus économique de préparer soi-même ses propres garnitures à salade ou à sandwich. « Si vous faites du poulet, un rôti de porc ou encore un rôti de palette pour un repas, faites-en peu plus et conservez cette viande pour les sandwichs ou salades plutôt que d’en acheter, propose Stéphanie Côté. Cela ne vous prendra pas plus de temps, puisque vous étiez déjà en train de cuisiner. De plus, cette option est meilleure d’un point de vue nutritionnel, car elle réduit la consommation d’additifs alimentaires que l’on trouve souvent dans les viandes froides. » 

4. Végétaliser son alimentation  

« Les légumineuses sont les reines du petit budget. Si vous n’êtes pas habitué à en consommer, nul besoin de faire un changement alimentaire radical, rassure la nutritionniste. Vous pouvez, par exemple, reprendre vos recettes classiques, comme une lasagne ou un pâté chinois, et remplacer la moitié de la viande hachée par des lentilles. Au bout du compte, vous pourriez économiser des centaines de dollars par année en substituant la moitié de votre viande. »  

Le tofu et les légumineuses peuvent aussi servir de base pour plusieurs recettes : il peut valoir la peine de les intégrer à son alimentation si on souhaite économiser. « Vous pourriez vous donner pour défi d’essayer une nouvelle recette par semaine, à la rentrée », propose la spécialiste.  

5. Planifier, c’est la clé 

Stéphanie Côté suggère d’avoir toujours à portée de la main le nécessaire pour faire des lunchs à la maison si on veut éviter d’aller au restaurant ou de payer le repas de son enfant à la cafétéria. « Réservez donc un bloc de deux heures le samedi ou le dimanche pour penser aux lunchs de la semaine à venir », conseille-t-elle.  

Ce laps de temps est suffisant pour couper des crudités à l’avance, cuisiner ou encore consulter les circulaires en repérant les articles au rabais.  

Si le temps vous manque en fin de semaine, vous pourriez simplement doubler certains repas du soir afin de vous en servir comme lunchs les autres jours de la semaine.  

La nutritionniste suggère également de bien s’équiper en contenants réutilisables, comme des sacs en tissu ou des plats en plastique. « Investir dans un contenant de type Thermos peut aussi être très pratique pour y mettre les restants de la veille, indique-t-elle. Si vous ou votre enfant avez tendance à perdre les ustensiles ou les contenants, vous pourriez acheter des articles peu coûteux dans un magasin à un dollar qui serviront uniquement aux lunchs. » 

« Il ne faut pas changer son mode de vie du jour au lendemain pour réduire les coûts de l’épicerie. Mieux vaut y aller progressivement afin d’apprivoiser ces changements qui deviendront durables à la longue », conclut Stéphanie Côté.  

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