Sur la route

MoteurSous le capot, on retrouve le V6 Pentastar de 3,6 L d&eacute;veloppant 305 ch et 268 lb-pi de couple. S&rsquo;il ne poss&egrave;de pas la fougue des V8 mont&eacute;s dans les Challenger &agrave; propulsion, ses performances sont tout de m&ecirc;me amplement suffisantes. Prompt &agrave; d&eacute;marrer d&egrave;s les plus bas r&eacute;gimes, il permet des d&eacute;passements &eacute;clair sur l&rsquo;autoroute. Discret &agrave; vitesse stabilis&eacute;e, il gronde un peu plus fort lors des fortes acc&eacute;l&eacute;rations. Sans &eacute;galer la sonorit&eacute; d&rsquo;un 8 cyl., le V6 chante tout de m&ecirc;me suffisamment bien pour contenter les amateurs de voitures sportives.TransmissionLa bo&icirc;te de vitesses automatique compte 8 rapports. Elle fonctionne plut&ocirc;t bien au quotidien, mais manque parfois de rapidit&eacute; au moment de r&eacute;trograder. Il ne faut pas h&eacute;siter &agrave; appuyer fortement sur l&rsquo;acc&eacute;l&eacute;rateur si vous souhaitez d&eacute;passer. Il est aussi possible d&rsquo;opter pour le mode manuel (rapide et efficace) et d&rsquo;utiliser les palettes au volant.Tenue de routeUn peu ferme, le roulement de la Challenger GT n&rsquo;est pas inconfortable. Elle ne poss&egrave;de &eacute;videmment pas la douceur de roulement d&rsquo;une berline, mais on peut envisager de rouler toute l&rsquo;ann&eacute;e &agrave; son volant. La traction int&eacute;grale n&rsquo;agit pas en permanence. L&rsquo;auto reste typ&eacute;e propulsion et fait intervenir le train avant en cas de besoin. Au quotidien, le fonctionnement du syst&egrave;me est imperceptible. En revanche, le syst&egrave;me montre ses limites quand les conditions deviennent plus difficiles. Sur les petites routes des Laurentides recouvertes de neige tass&eacute;e, de glace et de sable, il fallait &ecirc;tre plus attentif. Dans ces conditions, les acc&eacute;l&eacute;rations un peu trop appuy&eacute;es se soldent par des d&eacute;rives du train arri&egrave;re avant que l&rsquo;auto d&eacute;tecte la perte d&rsquo;adh&eacute;rence et renvoie plus de traction aux roues avant. Et comme la Challenger est lourde (1 862 kg), il faut tout de m&ecirc;me faire attention aux exc&egrave;s d&rsquo;optimisme. Rien de dangereux toutefois, les aides &eacute;lectroniques se chargeant de remettre l&rsquo;auto d&rsquo;aplomb. Donc, &agrave; moins de vivre dans un endroit particuli&egrave;rement recul&eacute; qui est rarement d&eacute;neig&eacute;, vous pouvez utiliser une Challenger GT sans probl&egrave;me au quotidien.Tr&egrave;s bonne autorouti&egrave;re, la Challenger GT est silencieuse pour la cat&eacute;gorie. Malgr&eacute; les pneus d&rsquo;hiver mont&eacute;s sur notre mod&egrave;le d&rsquo;essai, les bruits de roulement &eacute;taient bien contenus. Quelques bruits de vent se font entendre &agrave; haute vitesse, mais cela reste acceptable. La pr&eacute;cision de la direction n&rsquo;&eacute;gale pas celle d&rsquo;une Ford Mustang et le mordant au freinage pourrait &ecirc;tre am&eacute;lior&eacute;. Globalement, notre mod&egrave;le d&rsquo;essai n&rsquo;offre pas une tenue de route aussi efficace que la version R/T Scat Pack que nous avons essay&eacute;e en 2015.ConsommationDodge annonce une consommation de 8,7 L/100 km sur la route et 12,8 L/100 km en ville, des chiffres qui ne refl&egrave;tent pas la r&eacute;alit&eacute; de notre semaine d&rsquo;essai. Nous avons consomm&eacute; 10,9 L/100 km sur un parcours compos&eacute; &agrave; 80 % de voies rapides (route et autoroute). Pour ce m&ecirc;me trajet, l&rsquo;indicateur au tableau de bord indiquait 10,5 L/100 km; il est donc assez juste. En ville, la Challenger s&rsquo;est montr&eacute;e encore plus gourmande, nous avons enregistr&eacute; 15,6 L/100 km en moyenne avec un maximum de 17,6 L dans la congestion.

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