Automobile: le retour des boutons traditionnels et contrôles physiques
Face aux critiques au sujet des écrans tactiles, jugés distrayants, certains constructeurs automobiles réintroduisent des boutons physiques et délaissent, pour certaines fonctions, les commandes tactiles.
Pour certains, les écrans tactiles sont le fléau de l’automobile moderne. Pour d’autres, ils sont le symbole de la modernité. Qu’on aime ou pas, plusieurs études démontrent que leur utilisation est plus dangereuse que les boutons physiques, qu’on peut manipuler en gardant les yeux sur la route.
« Lorsque des opérations banales comme le réglage des rétroviseurs se font sur un écran, ça devient contre-intuitif, et dans certains véhicules c’est carrément cauchemardesque », déplore Jesse Caron, expert automobile à CAA-Québec.
Le Guide Autos de Protégez-Vous tient d’ailleurs compte de cet aspect dans ses évaluations.
Boutons traditionnels et contrôles physiques
Face aux critiques, des constructeurs font marche arrière. Andreas Mindt, le designer en chef du fabricant Volkswagen, n’y est d’ailleurs pas allé à demi-mot en entrevue avec le média anglais Autocar : « Nous ne ferons plus jamais cette erreur. [Appuyer sur un bouton], c’est tangible et c'est ce que les gens aiment. Soyons honnêtes : c'est une voiture. Ce n'est pas un téléphone! »
De son côté, Hyundai admet que les gens se sentent « stressés, agacés et frustrés » lorsqu'ils peinent à contrôler certaines fonctions. D’ailleurs, le Ioniq 5 a maintenant des boutons sur le volant. Autre exemple : la climatisation du Subaru Outback 2026 se contrôlera avec des boutons.
Et contrairement à la Tesla Model 3, le Tesla Model Y n'a pas perdu son levier d'actionnement des clignotants.
Des exigences réglementaires
Dès 2026, l’organisme européen de sécurité automobile, l’Euro NCAP, exigera que les constructeurs installent des boutons physiques pour obtenir la note maximale en matière de sécurité. Or, cette exigence ne concernera que cinq fonctions indispensables, comme les essuie-glaces et le klaxon.
Reste à voir si l’Insurance Institute for Highway Safety (IIHS) des États-Unis, qui a beaucoup plus de dents en Amérique du Nord, emboîtera le pas.
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