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Un commerçant peut-il refuser certains billets de banque, de peur qu'il s'agisse de faux?

Par Stéphanie Perron Mise à jour : 30 juin 2011 Réjean Poudrette

Réjean Poudrette

Notre lecteur Christian Caron de Montréal-Nord désire savoir si un commerçant peut refuser certains billets de banque, de peur qu'il s'agisse de faux.

La réponse est simple: oui. En fait, le commerçant ne refuse pas un billet; il refuse plutôt d’effectuer une transaction, répond le sergent André Bacon, coordonnateur régional de la contrefaçon à la Gendarmerie royale du Canada. Si on vous informe qu’un billet est présumé faux, n’essayez pas de l’utiliser dans un autre commerce; vous le feriez alors en toute connaissance de cause, ce qui constituerait un acte criminel.

Rendez-vous plutôt dans un poste de police pour le faire vérifier», explique-t-il en précisant que 90 % des faux billets sont des coupures de 10 et de 20 $. Par ailleurs, sachez que même si la majorité des marchands qui refusent certaines coupures le mentionnent dans le magasin, rien ne les y oblige.

Pour apprendre à distinguer les vrais billets des faux, voyez les éléments d'identification des billets déjà en circulation et des nouveaux billets sur le site de la Banque du Canada. Pour en savoir plus sur les moyens d’éviter la contrefaçon, visitez la section Contrefaçon de documents et de billets de banque du site de la Gendarmerie royale du Canada. Vous pouvez également envoyer vos questions à [email protected].