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En chiffres : la réutilisation, un échange de biens entre générations

Par Myriam Ertz, professeure titulaire de marketing à l’Université du Québec à Chicoutimi
En chiffres : la réutilisation, un échange de biens entre générations AYO Production/Shutterstock.com

CHRONIQUE – Les jeunes sont friands de la réutilisation de biens d’occasion… que les plus âgés se font un plaisir de leur passer!

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La réutilisation de biens normalement destinés au rebut, par exemple par le biais de transactions sur le marché de l’occasion, est perçue comme une opportunité économique, selon notre enquête menée auprès de plus de 1 000 Canadiens en septembre 2025.

Les personnes qui réutilisent davantage sont plus nombreuses à estimer que cela leur permet d’économiser (par exemple, en récupérant un meuble destiné au rebut) et de gagner de l’argent (par exemple, en vendant ce même meuble).

Nos données montrent en outre que ces bénéfices économiques perçus sont particulièrement marqués chez les diplômés du collégial et du doctorat, les chômeurs ou les étudiants. Les responsables de foyer et les jeunes de 18 à 34 ans déclarent surtout faire des économies grâce à la réutilisation, alors que les 25-34 ans y voient déjà une source de gains.

Cette évolution laisse entrevoir une forme de collaboration tacite entre les plus jeunes où les 18-24 ans (génération Z) réutilisent pour dépenser moins, tandis que les 25-34 ans (génération Y), et dans une moindre mesure, les 45-64 ans (génération X), en tirent des revenus.

La réutilisation permet donc un transfert de biens entre les générations et favorise le lien social.

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