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Mises en garde sur les stratégies de vente de vacances à temps partagé

Article d'un partenaire

Par Office de la protection du consommateur Partenaire de Protégez-Vous Mise en ligne : 20 novembre 2012

Photo: Shutterstock

Des consommateurs signent des contrats de vacances à temps partagé, déboursent des sommes importantes et le regrettent ensuite. L’Office de la protection du consommateur souhaite donc mettre en garde les consommateurs contre les pratiques de certains commerçants dans ce secteur et rappeler que la Loi sur la protection du consommateur n’accorde aucun délai pour mettre fin à un tel contrat.

Les vacances à temps partagé, qu’est-ce que c’est?
De façon générale, en signant un contrat de vacances à temps partagé, un consommateur s’engage à payer pour des vacances, année après année, jusqu’à l’expiration de son contrat. L’expression «time sharing» est souvent utilisée pour désigner ce type de vacances.

L’une des formules de vacances à temps partagé qui a actuellement cours engage le consommateur à acheter des points. Ces points sont échangeables contre, par exemple, des séjours, des croisières ou l’utilisation d’un «condominium» dans divers lieux de vacances et de villégiature.

Au coût des points s’ajoutent bien souvent d’autres frais, comme les frais d’entretien des unités d’hébergement appartenant au promoteur de vacances à temps partagé. Ils atteignent souvent quelques centaines de dollars annuellement et doivent être payés même si le consommateur ne voyage pas.

Le modus operandi des vendeurs
Souvent, le consommateur remplit un coupon pour participer au tirage d’un voyage ou laisse ses coordonnées lors d’un événement: un salon, une exposition, etc. Des semaines plus tard, il reçoit un carton d’invitation ou un coup de fil: il a été sélectionné pour un tirage ou, mieux, il a gagné un prix. Pour être admissible à ce tirage ou pour récupérer ce prix, il devra se présenter à l’endroit désigné par le commerçant. Certains inviteront le consommateur à passer une fin de semaine dans un site enchanteur, dans un hôtel ou dans une auberge.  

Au moyen d’une telle stratégie marketing, les vendeurs de vacances à temps partagé visent à recruter des clients potentiels. Ces derniers se retrouveront à assister à des présentations où des vendeurs aguerris leur vanteront les avantages de la formule des vacances à temps partagé.

Réfléchir avant de signer
La transaction est coûteuse: elle engendre des dépenses, que le consommateur voyage ou non. Avant de conclure un contrat, il faut donc y réfléchir.

Malgré ce que diront les vendeurs, le prix des vacances ne risque pas de monter en flèche dès le lendemain matin. Il s’agit d’une tactique qui vise à faire signer les consommateurs au plus vite. La plupart du temps, les promoteurs se font très insistants et n’hésitent pas à mettre de la pression sur leurs clients potentiels.

Une fois signé, le contrat peut s’avérer difficile à annuler: la Loi sur la protection du consommateur n’accorde aucun délai pour mettre fin à un tel contrat. Il vaut donc mieux signer en toute connaissance de cause, notamment en étant bien au fait de ce qu’implique le contrat. Des frais sont-ils exigés en surplus du montant prévu? Nombreux sont les consommateurs qui se sont plaints de frais supplémentaires élevés, tels que ceux liés à l’entretien de l’unité occupée, à la réservation d’hébergement ou à des repas obligatoires. Quelle est la durée du contrat? Certains engagent le consommateur pendant quelques années; d’autres vont jusqu’à 30, 40 ou 50 ans.

La Loi sur la protection du consommateur interdit les pratiques commerciales déloyales, mais le contenu du contrat relève uniquement de la libre négociation entre le commerçant et le consommateur.