Acheter des billets de spectacles
Par Office de la protection du consommateur Partenaire de Protégez-Vous Mise en ligne : 08 juin 2012

Photo: Shutterstock
Votre artiste préféré annonce un spectacle en ville cet été? Avant de vous installer devant votre ordinateur ou de prendre le téléphone pour acheter des billets, soyez bien au fait de vos droits!
Vendeur ou revendeur?
Ça y est! Vous êtes tombé sur un site Web qui offre encore des billets pour le spectacle tant espéré… Êtes-vous sur le site d’un revendeur? Risquez-vous d’acheter ces billets alors que d’autres, moins chers, sont encore en vente? Des changements à la loi font en sorte que vous ne baignerez plus dans le mystère.
Le 7 juin 2012, de nouvelles règles concernant les revendeurs de billets de spectacles ou d’événements sportifs et culturels entrent en vigueur. La Loi sur la protection du consommateur interdit à un commerçant de vous revendre des billets à un prix plus élevé que celui auquel les vend la billetterie officielle. Seul le commerçant qui aura obtenu l’autorisation du producteur du spectacle pourra revendre des billets à un prix plus élevé.
Avant l’achat, le revendeur devra vous informer clairement que les billets font l’objet d’une revente. Il sera également tenu de vous fournir le nom de la billetterie officielle, d’indiquer que des billets pourraient toujours y être en vente et de préciser leur coût.
Quand le prix augmente au fil de la transaction
Acheter un billet de spectacle annoncé à 100 $ et se retrouver avec une facture de 130 $, est-ce acceptable? Non! Vendeur et revendeur doivent annoncer un prix qui contient la totalité des sommes que vous devez débourser pour acheter le billet, sauf la taxe sur les produits et services et la taxe de vente du Québec.
Cela signifie qu’il doit être possible d’acheter un billet annoncé à 100 $... pour 100 $, parce que le coût du billet comprendra les frais de service et les frais de livraison.
Des plans qui changent
Déception: vous avez acheté des billets de spectacles, mais ne pouvez plus y assister. Quelles solutions s’offrent à vous?
Les règles touchant la revente de billets qui entrent en vigueur le 7 juin n’ont pas de répercussions sur les transactions entre deux consommateurs. Rien ne vous empêche de revendre vos billets à des amis ou de les offrir sur un site Web de petites annonces, et ce, au prix qui vous convient.
Vous pouvez aussi vérifier auprès du commerçant qui vous a vendu les billets si vous pouvez être remboursé. Il faut prendre connaissance de sa politique de remboursement. Quelle qu’elle soit, il a l’obligation de la respecter: si cette politique énonce qu’un remboursement est possible jusqu’à 30 jours avant l’événement, il doit agir en conséquence.
Des billets qui n’arrivent pas
La loi vous permet d’annuler votre achat si vous n’avez pas reçu vos billets à la date à laquelle le commerçant s’est engagé à ce que vous les ayez en main.
Pour ce faire, vous devez demander un remboursement au commerçant. S’il ne répond pas à votre demande dans les 15 jours qui suivent, vous avez 60 jours pour demander à l’émetteur de votre carte de crédit de vous rembourser. Le site Web de l’Office de la protection du consommateur donne tous les détails sur ce recours, qui s’appelle la «rétrofacturation».
Un consommateur bien informé
Étant au fait de vos droits si vous traitez avec un revendeur, de l’obligation d’un commerçant d’annoncer un prix tout inclus et des avenues possibles de remboursement, vous voilà prêt à faire l’achat de billets de spectacles. Les règles présentées s’appliquent à l’achat de billets de tout type de spectacle : musique, théâtre, danse, expositions, sports, etc. Visitez le site Web de l’Office de la protection du consommateur pour obtenir plus de détails.

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