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Victimes de violence conjugale ou sexuelle : la loi vous protège

Article d'un partenaire de Protégez-Vous

Par Le Protecteur du citoyen Partenaire de Protégez-Vous Mise en ligne : 17 mai 2022 Adobe Stock

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La loi protège les victimes de violence conjugale, familiale ou sexuelle. Et depuis peu, des tribunaux spécialisés soutiennent celles qui portent plainte. Voyez comment.

Que votre agresseur soit un conjoint, une ex-conjointe, un parent ou autre, la loi prévoit divers moyens pour assurer votre sécurité.

Se mettre à l’abri                                                                

Au travail

L’emprise de l’agresseur se fait parfois sentir jusque sur les lieux de travail. La violence peut prendre la forme de visites, de messages ou d’appels inappropriés, de menaces ou de surveillance. La personne violente peut aussi chercher à vous dénigrer auprès de vos collègues.

Parce qu’il doit vous offrir un milieu de travail sécuritaire, votre employeur a un rôle à jouer pour vous protéger. Il peut par exemple :

  • Vous autoriser à travailler au bureau en période de télétravail;
  • Vous offrir un horaire flexible ou un raccompagnement à votre voiture;
  • Contrôler l’accès à votre lieu de travail ou y installer des caméras de sécurité;
  • Changer votre adresse courriel ou vous offrir un numéro de téléphone confidentiel.

Chez soi

Si vous ne vous sentez plus en sécurité dans votre logement, vous pouvez résilier votre bail sans pénalité.

Vous ne savez pas où vous réfugier? Vous avez besoin d’aide pour voir plus clair dans votre situation? Plusieurs ressources gratuites existent.

Partout

Si votre sécurité est menacée, vous pouvez demander au tribunal une ordonnance de protection contre votre agresseur. Vous n’avez pas à porter plainte contre lui, ni à prouver sa culpabilité. Vous n’avez pas non plus besoin d’un avocat ou d’une avocate.

Porter plainte… avec du soutien

Porter plainte contre un agresseur est souvent une décision difficile. Sachez que de nouveaux tribunaux spécialisés dans les situations de violence conjugale et sexuelle s’implantent peu à peu au Québec. Ces tribunaux visent à sécuriser les victimes et à les soutenir dans leurs démarches judiciaires. À toutes les étapes, un accompagnement est offert et les contacts avec l’accusé sont limités. Par exemple, la victime peut témoigner dans une autre pièce lors d’une audience.

Vous voulez porter plainte contre votre agresseur? Communiquez avec votre service de police.

Protection, droits de garde des enfants, incapacité de travailler… Vous voulez connaître vos droits en tant que victime? Vous avez accès à une consultation juridique gratuite, même si vous ne portez pas plainte à la police : Rebâtir (1-833-REBATIR).

Des problèmes avec les services rendus?

Si vous n’êtes pas satisfait des services publics reçus, vous avez des recours.

Vous voulez vous plaindre...

Des services relevant du ministère de la Justice ou d’un organisme gouvernemental, comme la CNESST? Tournez-vous vers le Protecteur du citoyen.