Commerce en ligne : les fraudeurs ne manquent pas d’idées cet été !
Vous faites dérouler votre fil d’actualité sur les réseaux sociaux ou vous naviguez sur Internet. Une publicité attire votre attention. Vous cliquez et… vous tombez dans le piège.
En ce début d’été, les fraudeurs sont très actifs. À quelques jours des rabais du Prime Day d’Amazon (du 8 au 11 juillet dernier), le géant de commerce en ligne avait avisé ses membres que de faux courriels circulaient à propos de ses abonnements. Les arnaqueurs souhaitaient piéger les clients fidèles dans l’un des quelque 120 000 pseudo-sites créés à l’image de la multinationale afin de mettre la main sur leurs informations personnelles, selon ce qu’a rapporté le magazine Forbes.
D’autres escrocs ont eu l’idée d’offrir un sac à dos North Face par l’enseigne Décathlon au coût de 4 $, selon Le Journal de Montréal. Or, le détaillant français ne vend aucun produit de la marque américaine. Le but de cette escroquerie était encore de vous soutirer vos informations bancaires.
Ajoutez à cela de faux commerçants qui annoncent des rabais alléchants sur des articles dernier cri dans l’espoir de vous voler une partie de votre pécule. Le site Fraude-Alerte regorge d’exemples relatés avec les commentaires de victimes.
C’est sans compter ceux qui s’adonnent au dropshipping ; en pleine guerre commerciale avec les États-Unis, ils vendent des produits locaux… fabriqués en Chine ! L’Office de la protection du consommateur (OPC) avait d’ailleurs lancé une mise en garde à ce sujet en mars dernier.
Certains escrocs peuvent aussi vous refiler une contrefaçon ; l’humoriste Alexandre Bisaillon raconte comment il s’est retrouvé avec un faux sac Fjällräven dans la troisième saison de notre série de balados Mes/aventures.
Quelques vérifications d’usage
Gardez en tête que si une offre est trop belle pour être vraie… c’est qu’il y a anguille sous roche. Voici quelques trucs pour éviter de tomber dans le panneau.
- Le vendeur indique-t-il ses coordonnées ? S’il ne le mentionne pas, c’est suspect. Encore plus s’il ne répond pas au courriel que vous lui avez envoyé ou à votre appel téléphonique.
- L’entreprise est-elle située au Québec ou au Canada ? Si oui, consultez le registre des entreprises pour vérifier si elle existe légalement.
- Est-ce que l’information fournie sur l’article voulu est complète et vraie ? Le commerçant est tenu de donner une description détaillée : les dimensions, les matériaux utilisés, le poids, etc. S’il manque des renseignements, essayez de lui poser des questions par courriel ou téléphone. Encore une fois, s’il ne répond pas, c’est mauvais signe. Même chose si la réponse est pleine de fautes.
- Quelles sont les conditions de la vente ? Si la politique d’échange et de remboursement ou les modalités de retour ne sont pas claires et précises, vous pourriez être pris avec un article que vous n’avez pas voulu.
- Enfin, le vendeur exige-t-il autre chose qu’un paiement par carte de crédit, par exemple un virement Interac ? C’est un autre drapeau rouge.
En résumé, prenez le temps de lire attentivement toutes les informations affichées avant de cliquer sur « Acheter ».
Les recours
Au cas où vous vous feriez rouler dans la farine, communiquez avec la police pour signaler la fraude ; une enquête sera alors ouverte. Vous pouvez aussi contacter le Centre antifraude du Canada, qui compile des données.
À supposer que vous ayez payé à l’aide d’une carte de crédit, vous pouvez présenter une demande de rétrofacturation à l’émetteur de votre carte de crédit.
À lire aussi : Comment déjouer les fraudeurs ? et Fraudes : trois manières de déjouer votre vigilance

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