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Animaux domestiques : prévenir tiques et autres parasites

Par Caroline Bertrand
Animaux domestiques : prévenir tiques et autres parasites Javier Brosch/Shutterstock.com

Avec le retour du printemps et de la chaleur, vos animaux risquent d’attraper tiques et autres parasites. Afin de protéger vos compagnons poilus, voici des mesures de prévention à adopter.

Quand les températures augmentent, le risque que vos animaux rencontrent lors de leurs balades au soleil divers parasites, tels que des tiques, des puces et d’autres vers, augmente aussi.   

À l’approche du printemps, il est donc avisé d’adopter des traitements préventifs afin de protéger votre compagnon poilu de ces menaces parasitiques. Et d’ainsi l’aider à profiter en toute sécurité des beaux jours qui reviennent.

L’importance de la prévention 

Les tiques constituent une réelle menace pour les êtres humains, mais également pour les animaux, cet acarien pouvant les rendre gravement malades. 

Puisque les journées douces par saison froide sont de plus en plus courantes et que les conditions météorologiques fluctuent énormément, « certains parasites sont maintenant actifs l’année durant », signale la clinique vétérinaire Beaubien, sise à Montréal, dans une infolettre.  

On apprend, par exemple, que « les tiques restent actives même à des températures aussi froides que 4 °C et peuvent survivre dans des microclimats toute l’année ».  

Mesures de prévention  

Traitements antiparasitaires  

 Vous pouvez employer de manière préventive des médicaments antiparasitaires, qui se présentent notamment sous forme de gouttes. Les tiques étant extrêmement résistantes, privilégiez toutefois des produits homologués, dotés de preuves d’efficacité, plutôt que des huiles essentielles et d’autres produits naturels qui « peuvent avoir une certaine efficacité, mais n’offrent pas de protection complète », indique le détaillant Mondou. 

« Commencez le traitement au printemps, dès que la température dépasse 4 °C, et poursuivez-le jusqu’en novembre », suggère-t-on sur le site web. 

Pour vous assurer d’adopter des traitements préventifs adaptés à votre animal, consultez votre vétérinaire. 

Test de dépistage en clinique  

 La clinique vétérinaire Beaubien recommande de soumettre votre compagnon à quatre pattes à un test de dépistage des parasites, qui comprend l’analyse des selles et un test sanguin. Votre vétérinaire peut ainsi détecter des maladies précoces ou cachées avant que ne se manifestent les symptômes. 

 Ce test de dépistage procure en outre une base de référence sur l’état de santé de votre animal, grâce à laquelle votre vétérinaire pourra établir un plan de traitement sur mesure.  

 Inspections fréquentes  

 Pour contrer les parasites, la vigilance est d’or. Afin de déceler de façon précoce des tiques, « prenez l’habitude de palper votre animal du bout du museau au bout de la queue dans les deux heures suivant une activité extérieure », conseille vivement Mondou – une habitude simple pour vous et agréable pour Pitou. 

 Le détaillant recommande de l’inspecter en portant une attention particulière aux oreilles (dont les replis auriculaires), à la tête (notamment entre ses yeux), au cou, aux orteils et coussinets, à l’aine, au ventre ainsi qu’à la queue. Soulevez cette dernière délicatement pour en examiner la base. 

 Précautions en nature 

 Alors qu’approchent les beaux jours, peut-être ressentirez-vous davantage l’appel de la randonnée en forêt en compagnie de votre complice canin ? Rappelez-vous toutefois que la nature n’est pas exempte de dangers pour lui.  

 Il s’expose en effet à des risques de blessures provenant principalement des insectes et parasites (eh oui, encore eux !). De plus, l’ingestion de végétaux et de matières fécales de la faune forestière peut engendrer des intoxications et occasionner des troubles digestifs.  

 À lire aussi : Randonnée en nature : les dangers qui guettent Pitou

Infections transmises par les tiques 

 Les animaux ne sont évidemment pas les seules proies potentielles des tiques : vous l’êtes aussi ! Et nul besoin de vous évader en nature pour vous y exposer : vous adonner au jardinage suffit puisque ces acariens ne vivent pas que dans les forêts et les boisés, ils sont présents en zone urbaine, s’abritant dans les haies, les buissons, les jardins et les hautes herbes.

 Le Québec répertorie une douzaine d’espèces de tiques, la plus notoire étant la tique à pattes noires (Ixodes scapularis), à l’origine de la transmission de la maladie de Lyme. « Les chiens font partie des animaux domestiques principalement touchés par cette maladie », indique le site du gouvernement du Québec. À noter : la maladie de Lyme ne se transmet pas d’un animal à une personne; seules les tiques la transmettent directement. 

Dans nos articles De nouvelles maladies transmises par les tiques au Québec et Piqûre d’insecte au Québec : quand faut-il s’inquiéter ?, vous en apprendrez davantage sur les risques sanitaires liés aux tiques, à la hausse dans un contexte de changements climatiques.  

À lire aussi : Comment aider votre chat à faire ses griffes ?Comment adopter un chienVotre gomme à mâcher pourrait tuer votre chienL’assurance pour animaux, ça vaut le « coût »? et Hausse des frais vétérinaires: des réponses à vos questions

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