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Stationnement: trottoir abaissé n'égale pas toujours entrée

Par Jesse Caron Mise en ligne : 03 janvier 2009

Photo: Réjean Poudrette

Une «rampe de trottoir aménagée pour les personnes handicapées», vous connaissez? Notre journaliste, lui, n’en avait jamais entendu parler... avant de recevoir un constat d’infraction pour avoir stationné sa voiture devant une telle rampe.

L’ayant maintes fois laissée au même endroit sans problème, il fut pour le moins intrigué d’y trouver le traditionnel billet blanc et rose de la Ville de Montréal par un après-midi d’octobre 2008.

Après tout, aucune signalisation ni le moindre marquage sur la chaussée ne suggéraient l’interdiction de stationner. Seul indice: le trottoir s’abaissait à l’endroit où la voiture était garée. «L’accès à une ancienne entrée de garage», s’était dit notre journaliste.

Il allait découvrir que l’article 386 du Code de la sécurité routière interdit «d’immobiliser un véhicule routier devant une rampe de trottoir aménagée spécialement pour les personnes handicapées».

Mais comment reconnaître une telle rampe si rien ne l’identifie? «Chaque fois que le trottoir est abaissé, il s’agit d’un aménagement devant lequel il est interdit de stationner», nous apprend la porte-parole du ministère des Transports du Québec, Brigitte Blais. Qu’il y ait ou non une entrée de garage derrière le trottoir, c’est la norme.

Voilà qui a le mérite d’être clair. Dommage que ce soit seulement sous-entendu dans le Code de la sécurité routière, et qu’aucune signalisation n’identifie une telle rampe.

Soit dit en passant, cette disposition du Code a valu des revenus de 256 662 $ à la métropole en 2007.