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Odomètres trafiqués: la GRC sonne l’alarme

Par Lise Bergeron Mise en ligne : 01 juin 2009

Photo: Réjean Poudrette

La vigilance est de mise quand on se procure une voiture d’occasion, car certains fraudeurs usent d’habiles stratagèmes pour vendre leurs «minounes».

Un truc notoire consiste à en reculer le kilométrage afin de les vendre plus cher que ce qu’elles valent en réalité. Le hic, c’est qu’il est difficile de découvrir le pot aux roses, surtout si l’odomètre trafiqué est numérique.

En effet, contrairement aux modèles mécaniques dont les chiffres mal alignés ou instables peuvent révéler la fraude, rien n’y paraît dans ce cas-ci.

Un truc: essayez de repérer les autocollants de vidanges d’huile sur le côté des portières, dans la boîte à gants, sous le capot ou sur le pare-brise et ayez en tête qu’un véhicule parcourt en moyenne de 20 000 à 30 000 km par année.

Méfiez-vous des «faux particuliers» qui, par le biais des petites annonces, essaient d’écouler leur stock tout en se soustrayant aux lois en vigueur.

Un «particulier» qui vous demande au téléphone quelle voiture vous intéresse, qui vous donne rendez-vous dans un endroit public plutôt que chez lui ou qui vous propose de faire le transfert de propriété pour vous à la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) devrait éveiller vos soupçons.

Avant d’acheter un véhicule, faites-le inspecter. Pour une dizaine de dollars, vous pouvez obtenir l’historique des voitures immatriculées au Québec auprès de la SAAQ; celles qui proviennent des autres provinces ou des États-Unis sont répertoriées par Carfax et CarProof, mais il vous en coûtera alors entre 20 et 60 $ et il n’est pas certain que vous retraciez celle qui vous intéresse. Dans tous les cas, vous devrez avoir en main son numéro d’identification, qui est situé sur son tableau de bord.

Un ultime conseil: «N’achetez rien sous pression et méfiez-vous des apparences. Certains vendeurs, qui sont souvent de beaux parleurs, maquillent leurs véhicules avec soin. En étant prudents et en faisant leur propre petite enquête, les consommateurs aideraient à éliminer ce type de fraude», souligne François Parr, sergent à la section des enquêtes fédérales de la Gendarmerie royale du Canada à Montréal.

  • Pour en savoir plus sur vos droits et vos recours, communiquez avec l’Office de la protection du consommateur au 1-888-OPC-ALLO.
  • Si vous croyez être victime d’une fraude, contactez la GRC au 514-939-8307.