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La maltraitance des aînés : la reconnaître pour mieux la dénoncer

Article d'un partenaire de Protégez-Vous

Par Le Protecteur du citoyen Partenaire de Protégez-Vous Mise en ligne : 07 juin 2022 Adobe Stock

Adobe Stock

Le 15 juin est la Journée mondiale de sensibilisation à la maltraitance des personnes âgées. Que vous soyez témoin ou victime de maltraitance, sachez comment réagir.

Contenu mis à jour le 15 juin 2023.

Au Canada, on estime qu’environ une personne âgée sur 20 subit de la maltraitance. Voici quelques pistes pour la reconnaître et la dénoncer.

Reconnaître la maltraitance

La maltraitance se produit dans une relation où il devrait y avoir de la confiance. Il y a maltraitance lorsqu’un geste ou l’absence d’action (négligence) cause du tort ou de la détresse à une personne. On parle aussi d’abus ou d’exploitation.

La maltraitance peut être intentionnelle ou non. Il en existe sept types :

  • Maltraitance physique
    Bousculer une personne, la forcer à manger, l’immobiliser sans raison, la priver de soins.
  • Maltraitance psychologique
    Insulter, menacer, humilier, isoler une personne. La surveiller de façon exagérée.
  • Maltraitance sexuelle
    Faire des attouchements à une personne, la priver de son intimité sexuelle.
  • Maltraitance organisationnelle
    Adopter ou tolérer des pratiques qui ne respectent pas les choix ou les droits des personnes.
  • Exploitation financière
    Ne pas gérer les biens d’une personne dans son intérêt, détourner ses fonds, la pousser à modifier son testament.
  • Âgisme
    Restreindre les droits d’une personne ou son accès à une ressource en raison de son âge.
  • Violation des droits
    Ne pas informer une personne de ses droits et libertés ou les nier (droit de voter, de décider d’un traitement, de porter plainte).

Une personne est considérée vulnérable lorsqu’elle n’est pas en mesure de demander ou d’obtenir de l’aide. Une personne vulnérable (en raison d’une maladie, d’un handicap ou d’un déclin cognitif, par exemple) est plus souvent victime d’abus.

Il est fréquent qu’une personne maltraitée ne porte pas plainte, par honte, par méconnaissance des recours ou par incapacité. Quelle que soit la cause du silence, la maltraitance s’installe alors dans la vie de la victime.

Depuis 2017, une loi visant à lutter contre la maltraitance des personnes vulnérables facilite la dénonciation des abus et l’accompagnement des victimes.

Dénoncer la maltraitance

La victime demeure à domicile et ne reçoit aucun service d’un CLSC (rattaché à un CISSS ou CIUSSS)? Tournez-vous alors vers :

Dans le cadre de votre travail, vous soupçonnez ou constatez un abus envers une personne hébergée ou considérée inapte?  Vous devez le dénoncer si vous êtes dans l’une de ces situations :

  • Vous travaillez comme prestataire de services de santé ou de services sociaux;
  • Votre profession est encadrée par un ordre professionnel.

La réponse du commissaire aux plaintes et à la qualité des services ou du Curateur public ne vous satisfait pas ? Adressez-vous au Protecteur du citoyen. Nos services sont confidentiels et gratuits.

Besoin d’aide?

Pour en savoir plus sur le sujet, consultez le site Web quebec.ca/maltraitance-aines.

ligne Aide Abus Aînés/Aide Maltraitance Adultes Aînés (1 888 489-2287) ou l’accueil psycho-social du CLSC de votre territoire.

Voir aussi : Abus financier envers un aîné : comment dénoncer