Qui pour nous guider à travers la fin de vie, la mort et l’après?
Par Fédération des coopératives funéraires du Québec Partenaire de Protégez-Vous Mise en ligne : 27 novembre 2024

La fin de vie forme un parcours empreint de vulnérabilité, tant pour la personne qui s’éteint que pour ses proches. C’est une rencontre intime avec l’inconnu.
Accompagner au-delà des croyances
Récemment émergent des passeurs non religieux capables d'accompagner les mourants et leurs proches, quelles que soient leurs croyances. Or, beaucoup de familles ignorent l’existence de ces soutiens et ne demandent pas l'aide d'un tiers pour les guider. Pourtant, un guide externe offre une perspective, un appui, et des connaissances précieuses pour traverser ce chemin éprouvant. La confrontation à la mort peut altérer notre capacité à penser clairement, à agir sagement ou à démêler des dynamiques familiales fragilisées. Un passeur idéal fait preuve d'empathie, d'écoute, de présence apaisante, d’adaptabilité, d’humilité, et de compréhension des enjeux émotionnels et relationnels en fin de vie. Leur vocation d’aide est au cœur de leur travail.
En institutions de soins, les intervenants en soins spirituels (ISS) sont tout désignés pour jouer ce rôle. Bien qu’issus des traditions chrétiennes, ils accompagnent des personnes de toutes croyances, y compris athées et agnostiques. Leur force réside dans leur capacité à faciliter les relations familiales et à médiatiser le passage vers l'après-vie, grâce à leur connaissance des traditions religieuses et philosophiques, et à l’art du rituel. Ils offrent des rites de passage, allant des échanges informels aux cérémonies d’adieux élaborées selon les souhaits des patients ou familles. Ces rituels aident à exprimer des gratitudes, souhaits ou pardons, à transmettre un héritage moral ou spirituel, ou à encadrer le moment délicat des adieux, lors de l’aide médicale à mourir notamment.
L’accompagnement peut également inclure des prières, méditations guidées ou bilans de vie. Les ISS peuvent être sollicités auprès des centres hospitaliers, CLSC, soins palliatifs ou résidences pour aînés. À domicile, la Fondation Jeanne Mance peut fournir un accompagnant spirituel en accord avec le CLSC du quartier. Les familles peuvent aussi contacter des organismes comme le Mouvement Albatros, le Pèlerin, ou certains ordres religieux pour trouver un accompagnant spirituel.
Offrir un espace pour apaiser la détresse
Dans les soins et le secteur communautaire, les travailleurs sociaux jouent également le rôle de guides de fin de vie. Leur approche psychosociale met l'accent sur la relation d’aide et l’écoute, offrant un espace sûr pour apaiser la détresse et exprimer les émotions. Ils apportent une valeur pratique en facilitant la navigation dans le système de santé : coordination des soins entre professionnels et explication des options de traitement et des considérations juridiques et éthiques. Ils aident également les familles dans les arrangements funéraires, les questions testamentaires, et l’accès aux ressources communautaires pour le deuil. Certains ajoutent une dimension symbolique à l’accompagnement en proposant des rituels simples en fin de vie.

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