L’impact réel des coopératives funéraires

Avec les 19 coopératives qui agissent comme régulatrices de marché, la tendance a été renversée et le Québec est devenu la province où le coût moyen est le plus bas. Les entreprises américaines ont perdu du terrain et les coopératives funéraires sont maintenant le principal réseau d’entreprises funéraires au Québec. Mais il a fallu se battre. Dans la région du Grand Montréal, lorsque les entreprises privées se sont rendu compte que ce modèle gagnait en popularité, elles ont bloqué l’accès aux services de crémation pour les coopératives funéraires. La solution? Financer notre propre crématorium.

Aujourd’hui, un Québécois sur cinq choisit de confier les funérailles d’un proche à l’une ou l’autre des coopératives funéraires implantées dans toutes les régions. Voilà tout le chemin parcouru par un petit groupe d’idéalistes qui croyaient que la mort ne devait pas être une business et qu’il fallait mettre un terme à l’exploitation du chagrin. 

Des actions inspirées de valeurs fondamentales

En devenant membre d’une coopérative affiliée à la Fédération, on profite de l’entente de réciprocité qui permet le transfert d’un arrangement préalable dans toutes les coopératives membres de la province. 

Grâce à l’adhésion des coopératives à la Fédération, les gens ont accès à de nombreux avantages. Le réseau étant le plus important acheteur de produits funéraires au Québec, les prix offerts sont plus que compétitifs. Et parce que le réseau a une politique d’achat local, les entreprises québécoises sont favorisées.

En étant membre d’un large regroupement, la coopérative peut, par exemple, offrir la revue Profil. Plus ou moins 100 000 personnes en provenance d’une douzaine de coopératives la lisent à chaque parution. 

De plus, le programme Solidarité  offre des funérailles sans frais aux parents qui vivent la souffrance de perdre un enfant. C’est ensemble que les coopératives membres de la Fédération ont pris l’engagement de supporter les gens si une telle épreuve les accablait. 

C’est aussi ensemble que les coopératives ont décidé de réduire leur empreinte environnementale par la plantation d’arbres pour compenser les gaz à effet de serre de leurs flottes de véhicules. La moitié est plantée au Québec par une coopérative de travailleurs forestiers, et l’autre moitié au Guatemala, par des hommes et des femmes membres d’une coopérative de reboisement. En savoir plus sur le programme Héritage.